Nouvelles Mercredi, 01. SEPTEMBRE, 1999
Par Vaclav Richter
Accusations contre Milous Jakes et Jozef Lenart
L'office de documentation et d'enquête sur les crimes du communisme a accusé de haute trahison les anciens dignitaires du régime communiste, Milous Jakes et Jozef Lenart. L'accusation contre les deux hommes concerne leurs activités lors de l'occupation de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie en août 1968.
L'Autriche contre la centrale de Temelin
Le gouvernement fédéral autrichien soutiendra la revendication du gouvernement régional de Haute Autriche que la République tchèque ne soit pas admise à l'Union européenne après la mise en fonctionnement de la centrale nucléaire de Temelin. C'est ce qu'a déclaré le gouverneur de Haute Autriche, Josef Pühringer.
Le ministre de l'Agriculture tchèque au Canada
Le ministre tchèque de l'Agriculture, Jan Fencl, s'est entretenu au Québec avec le vice-premier ministre québécois Bernard Landry sur les possibilités des investissements canadiens dans l'industrie alimentaire de République tchèque. Selon le porte-parole du ministère de l'Agriculture, les pourparlers de Jan Fencl avec les représentants du ministère québécois de l'Agriculture ont porté aussi sur la coopération dans l'élevage du bétail destiné à la reproduction.
Critique de la stratégie électorale de l'ODS
Le Conseil régional du Parti civique démocrate (ODS) à Prague a critiqué la stratégie et la tactique de la campagne de l'ODS lors des récentes sénatoriales partielles. L'échec électoral de la candidate de l'ODS, Jirina Jiraskova, qui n'a obtenu dans les sénatoriales que près de 12 % des suffrages, sera débattu, lundi prochain, par le conseil régional avec les chef de l'ODS et les membres de l'équipe électorale de ce parti.
Le sénateur Vaclav Fischer défend son image
Les avocats du nouveau sénateur, Vaclav Fischer, préparent une plainte contre le président de la Chambre des députés et chef du Parti civique démocrate, Vaclav Klaus. L'homme d'affaires, Vaclav Fischer, accuse Vaclav Klaus d'avoir nuit à son image par une annonce publiée dans le cadre de la campagne électorale lors des sénatoriales partielles à Prague. L'annonce accusait Vaclav Fischer d'avoir accepté le soutien des communistes et dépensé des sommes inouïes pour sa campagne électorale.
Affaire de Bamberg
Selon le chef du service de presse de la chancellerie présidentielle tchèque, Martin Krafl, le Service de renseignement tchèque (BIS) disposerait des preuves contre celui qui aurait falsifié les signatures apposées sous le mémorandum de Bamberg, document de 1995 sur un crédit que des hommes d'affaires suisses auraient prétendument accordé à la social-démocratie tchèque. En bas du document, figure ce qui devrait être aussi la signature du Premier ministre et chef de la social-démocratie tchèque, Milos Zeman. L'affaire de Bamberg a été déclenchée en mars de 1998 après la publication de certaines informations sur des pourparlers entre les dirigeants sociaux-démocrates et l'homme d'affaires Vaclav Vizek en septembre 1995 à Bamberg. Les sociaux-démocrates estiment qu'il s'agissait d'un sabotage dont les organisateurs désiraient discréditer la social-démocratie tchèque avant les élections.
Le vice-premier ministre Egon Lansky fait face à un scandale
Le vice-président de l'Alliance civique démocrarte, parti de droite tchèque, Michael Zantovsky, estime qu'il est impensable que le vice-premier ministre Egon Lansky, responsable de l'intégration de la République tchèque à l'Union européenne, reste dans sa fonction après les dernières révélations concernant sa personne. Egon Lansky a ouvert un compte en banque à l'étranger sans avoir l'autorisation nécessaire.
Explosion dans le grand magasin Kotva
L'explosion d'une bombe, lundi, dans le grand magasin Kotva, au centre de la capitale tchèque, pourrait être liée à l'attentat à la bombe, l'année dernière, contre le vice-président de la société Kotva, Bronislav Becka. La voiture de ce dernier a explosé, en octobre 1998. Tandis que Bronislav Becka estime qu'il peut exister un lien entre les deux attentants, la police refuse pour l'instant de se prononcer.