Le chef de la diplomatie tchèque à Bruxelles
Nous avons parlé, dans l'édition précédente de ce programme, d'une expertise sur les décrets du Président Benes élaboré par un groupe de spécialistes dirigé par le professeur de droit allemand, Jochen Frowein. Selon ce document, les décrets du Président Benes ayant légalisé le transfert des Allemandes de Sudètes ne constituent pas une entrave à l'intégration de la Tchéquie à l'Union européenne.
Nous avons parlé, dans l'édition précédente de ce programme, d'une expertise sur les décrets du Président Benes élaboré par un groupe de spécialistes dirigé par le professeur de droit allemand, Jochen Frowein. Selon ce document, les décrets du Président Benes ayant légalisé le transfert des Allemandes de Sudètes ne constituent pas une entrave à l'intégration de la Tchéquie à l'Union européenne. Le document invite cependant la République tchèque à manifester ses regrets face aux conséquences de la loi No 115 de 1946 qui a amnistié les activités contre les occupants et les collaborateurs. Face au rapport Frowein, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, qui s'est rendu ce mardi à Bruxelles, a déclaré que la Tchéquie n'envisageait pas de présenter ses excuses. "La République tchèque n'est obligée de changer aucune loi - elle est prête à adhérer à l'Union européenne," a-t-il souligné. Selon le ministre, on ne prévoit ni un geste politique dans ce sens ni les négociations avec l'Autriche concernant cette problématique. Le ministre s'est entretenu à Bruxelles cependant aussi sur le processus d'intégration à l'Union. Jusqu'à présent la Tchéquie a clôturé 25 chapitres dans le cadre de ces pourparlers et elle est devancée donc dans ce sens par plusieurs autres pays candidats. Néanmoins, selon la diplomatie tchèque, ce qui est important ce n'est pas le nombre de chapitres clos mais la qualité des négociations et la défense des intérêts tchèques.