Le problème irakien - Déclaration du Premier ministre tchèque
Le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a exprimé la position de la République tchèque, à la suite des déclarations du ministre américain des Affaires étrangères, Colin Powell, sur le sol de l'ONU.
Dans une déclaration publiée par l'agence de presse tchèque, CTK, le Premier ministre, Vladimir Spidla, affirme que la position de la République tchèque n'a aucunement changé, après l'intervention du ministre américain des Affaires étrangères, Colin Powell, devant le Conseil de sécurité de l'ONU. La République tchèque est toujours pour une solution pacifique du problème irakien. D'un autre côté, si le Conseil de sécurité de l'ONU démontrait que l'Irak viole ses promesses à l'égard de la communauté internationale, la République tchèque serait prête à tenir ses engagements, sur la base de décisions prises par son Parlement. Le Premier ministre tchèque est persuadé que l'intervention de mercredi du chef de la diplomatie américaine, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, était d'une grande importance. Selon lui, les preuves fournies contre le régime de Saddam Hussein ne sont pas réconfortantes. Pourtant, il existe encore la possibilité de contraindre l'Irak a accomplir les résolutions de l'ONU, en premier lieu la Résolution 1441, sur le désarmement du pays. Dans le cas contraire, la République tchèque est prête à accomplir ses engagements découlant de sa qualité de membre de l'ONU et des résolutions précédentes de son Parlement. Des résolutions qui sont claires : participation de l'unité de décontamination chimique de l'Armée tchèque, dans le cas d'une offensive contre le régime de Saddam Hussein, sur la base d'un mandat de l'ONU. Sans ce mandat des Nations Unies, les forces armées tchèques ne participeraient qu'à des opérations humanitaires, dans le cas de l'emploi d'armes de destruction massive par Bagdad.