Les soldats tchèques de l'unité de décontamination chimique (Photo: CTK)
S'il existe, en Tchéquie, un endroit, où le déroulement de la guerre en Irak est suivi de très près et avec une inquiétude particulière, c'est sans doute Liberec. Les soldats tchèques de l'unité de décontamination chimique, implantée actuellement au Koweït et prête à intervenir dans la zone des hostilités, viennent justement de cette ville montagneuse, située dans le nord de la Bohême.
Les soldats tchèques de l'unité de décontamination chimique (Photo: CTK)
S'il existe, en Tchéquie, un endroit, où le déroulement de la guerre en Irak est suivi de très près et avec une inquiétude particulière, c'est sans doute Liberec. Les soldats tchèques de l'unité de décontamination chimique, implantée actuellement au Koweït et prête à intervenir dans la zone des hostilités, viennent justement de cette ville montagneuse, située dans le nord de la Bohême. Lundi dernier, les proches des soldats se sont réunis au Centre culturel de Liberec, pour discuter, se soutenir mutuellement, consulter un psychologue, partager leurs soucis avec des représentants de l'Eglise, et aussi, si possible, se distraire, en écoutant de la musique... Tel était le souhait de l'organisateur de la rencontre, le ministre tchèque de la Défense, Jaroslav Tvrdik.
Les parents des soldats tchèques (Photo: CTK)
A quelques centaines de kilomètres au sud-ouest de Liberec, à Plzen, une femme âgée est littéralement collée, jour et nuit, à la télévision... Tout comme les fiancées, épouses et parents des soldats, elle attend avec impatience chaque coup de téléphone de son fils, le jeune reporteur de la Télévision tchèque, Michal Kubal, actuellement à Bagdad. Lui et un cameraman seraient les seuls journalistes tchèques qui se trouvent dans la capitale irakienne, sous la pluie des bombes...
Et les autres Tchèques, fixés dans la zone du conflit ? Une poignée de diplomates, de médecins et d'autres spécialistes vivent au Koweït. Certains, comme l'anesthésiste Radim Kukla, depuis la guerre du Golfe. Passionnés par leur travail et habitués au milieu local, ils refusent, pour la plupart, de quitter Koweït City. Tout en espérant que les moments "de choc et de stupeur" passent le plus vite possible...