Refroidissement des relations tchéco-américaines
Froide. C'est ainsi que l'on peut caractériser l'ambiance dans les relations entre le Château de Prague et la Maison Blanche. A l'origine de ce froid se trouve la position du Chef de l'Etat tchèque, Vaclav Klaus, à l'égard de la guerre en Irak.
Froide. C'est ainsi que l'on peut caractériser l'ambiance dans les relations entre le Château de Prague et la Maison Blanche. A l'origine de ce froid se trouve la position du Chef de l'Etat tchèque, Vaclav Klaus, à l'égard de la guerre en Irak. La tension a monté d'un cran lors de la dernière rencontre de Vaclav Klaus avec l'ambassadeur américain à Prague, Craig Stapleton. Entre autres, ce dernier n'appréciait pas le désaccord de Vaclav Klaus quant à l'inscription de la République tchèque sur la Liste des fidèles (pays qui approuvent l'intervention américaine contre l'Irak). A cause de ce malentendu, l'ambassadeur américain a même raccourci sa visite au Château. Pour améliorer la situation, les présidents des deux pays, George Bush et Vaclav Klaus, ont échangé des lettres. Dans la première, George Bush rassure son homologue tchèque de ce que les relations entre les deux pays demeurent stables. Selon des sources diplomatiques américaines, la réponse de Vaclav Klaus, par contre, n'était pas parvenue à apaiser la tension, ce dernier refusant d'appuyer ouvertement la guerre en Irak. La tension entre les Etats-Unis et la République tchèque risque aussi de reporter ou de compliquer la prochaine visite officielle du président tchèque aux Etats-Unis.