L'OTAN se plaît à Prague

George Robertson et président Vaclav Klaus (Photo: CTK)

La session printannière de l'Assemblé parlementaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, qui se tient depuis quatre jours à Prague, prend fin ce mercredi 28 mai. Plusieurs centaines de représentants des parlements des différents pays membres de l'OTAN se sont donné rendez-vous dans la capitale tchèque. L'occasion pour certains d'entre-eux de redécouvrir les charmes d'une ville qui, voilà six mois, avait décrété le branle-bas de combat lors de la tenue, dans ses murs, du sommet de l'Alliance militaire. Mais surtout, de nombreuses réunions et conférences étaient inscrites à leur programme.

George Robertson et président Vaclav Klaus  (Photo: CTK)
La guerre en Irak, la crise et les séquelles qu'elle aura entraînées, puis laissées, tant dans les relations euro-atlantiques qu'au niveau du rôle et du bien-fondé des institutions internationales chargées de la sécurité de la planète, ont été les thèmes principaux abordés lors de cette Assemblée parlementaire de l'OTAN. Son secrétaire général, le lord écossais George Robertson, a souligné que l'Alliance ne pouvait se permettre qu'une telle situation se reproduise dans un proche avenir. Malgré cela, il a estimé que l'Alliance n'était pas divisée et qu'il était indispensable que ses membres se montrent unis. « Je ne dis pas que l'OTAN sera ou devrait être une police mondiale, mais ce qui est certain, c'est qu'elle ne sera plus le garçon de courses de l'Europe », a-t-il, en outre, insisté. M. Robertson a mis un point final au chapitre en répétant, comme la déclaration en avait été faite à l'occasion du dernier sommet pragois de novembre, que, pour garantir la paix, l'OTAN était déterminée à envoyer ses forces partout où la situation l'exigeait.

Le chef de l'OTAN a également profité de sa venue pour rencontrer l'actuel président de la République tchèque, Vaclav Klaus, ainsi que son prédécesseur, son ami personnel Vaclav Havel. Au cours d'un dîner, les deux hommes ont notamment échangé leurs points de vue sur la situation internationale actuelle. A Vaclav Klaus, George Robertson a, plus officiellement, confirmé tout le bien qu'il pensait de la collabaration tchèque dans le fonctionnement de l'Alliance. Enfin, auprès du Premier ministre, Vladimir Spidla, il s'est félicité de la volonté tchèque à participer à la création de la première unité multinationale de défense contre les armes de destruction massive.