L'hôpital mobile tchèque au Sri Lanka est prêt à entrer en service
La mission humanitaire tchèque au Sri Lanka se voit confronter à un chaos qu'on n'est pas arrivé à maîtriser entièrement, depuis la catastrophe naturelle qui a frappé l'île à la fin de l'an dernier, et qui est à l'origine des problèmes qui freinent la mise en service de l'hôpital mobile tchèque, explique son chef, Jaromir Dolansky.
"Du point de vue technique, l'hôpital est à 100% opérationnel, nous avons commandé en Tchéquie encore un bloc électrogène, pour résoudre le problème des coupures qui ne frappent bien évidemment pas que nous, mais toute la région. Pour cette raison, la climatisation dans les salles d'accouchements ne fonctionne pas. Il y a des flottements du courant et des coupures à répétition, jusqu'à 3 fois par jour, des fois même à trois reprises en une heure, il y a des jours où cela marche toute la journée..."
L'hôpital mobile tchèque composé de 30 membres - pédiatres, gynécologues et autres spécialistes, a déployé sa base dans la ville de Gallé pour remplacer des établissements détruits par les vagues du tsunami. Les autorités sri-lankaises ont demandé à la partie tchèque de laisser l'hôpital sur l'île pendant les 6 mois à venir, au minimum. L'hôpital a été envoyé à Gallé à la mi-janvier, par l'ONG Hand for Help. Les frais de la mission sont couverts par le Sénat tchèque et par les moyens collectés par les ONG: L'Homme en détresse, La Goutte de l'espoir, Adra et Notre enfant. Les soins aux enfants, aux femmes enceintes et aux nouveau-nés sont le premier objectif de l'hôpital. Les médecins tchèques, sur place depuis le début de janvier, partent également sur le terrain pour soigner notamment des blessures infectées. Selon le porte-parole des secouristes, Martin Fric, chaque jour, ils soignent entre 100 et 200 patients, dont les deux tiers sont des enfants.