Le programme d'action du gouvernement

Le Premier ministre Jiri Paroubek, photo: CTK
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Le Premier ministre, Jiri Paroubek, a présenté son programme d'action, lors d'une conférence de presse, ce mardi matin. C'est avec ce programme d'action qu'il engagera, vendredi, la responsabilité de son gouvernement à la Chambre des députés. Le Premier ministre est persuadé qu'il obtiendra la confiance de la Chambre où la coalition gouvernementale bénéficie d'une faible majorité de 101 voix sur un total de 200 députés.

Le Premier ministre Jiri Paroubek,  photo: CTK
Pour le cabinet, comme l'a déclaré Jiri Paroubek aux journalistes, la priorité du programme d'action reste l'adoption de la Constitution europénne par la voie du référendum. D'après le gouvernement, le référendum devrait avoir lieu en même temps que les élections législatives de juin 2006. Le Premier ministre pense intervenir plus souvent et plus radicalement que ses prédécesseurs sociaux-démocrates dans les activités des différents ministères. Son programme d'action, bien que suivant la ligne générale des précédents, présente certaines différences dans les détails, sur lesquelles le chef du gouvernement a insisté, lors de la conférence de presse :

« Les principales différences résident dans un plus fort accent sur le soutien à l'entreprise, donc en premier lieu aux PME. Pour cela, nous pourrons aussi nous appuyer sur la contribution qui est offerte par les fonds structurels de l'Union européenne. Les gouvernements précédents, celui de Gross et de Spidla surtout, n'en disposaient pas ».

Photo: Commission européenne
Après le vote de confiance, le Premier ministre demandera à tous les partis parlementaires de commencer la discussion de la réforme des retraites. Personnellement, il veut contrôler les secteurs de la santé, mais aussi, par exemple, l'introduction du système de péages sur les routes tchèques. Autres priorités du gouvernement : la lutte contre la criminalité, la hausse des investissements dans l'enseignement, la lutte contre le chômage avec l'objectif de 5 % de chômeurs seulement en 2010, année où la Tchéquie devrait également adopter l'euro, d'après le Premier ministre.