1930 : Náš starý c. k. polní maršálek – Notre vieux maréchal de camp impérial et royal
Dans cette série, nous présentons les 100 chansons qui, depuis 1918, ont marqué l’histoire de la Tchécoslovaquie et de la République tchèque. Souvent populaires, elles ont résonné à des dates ou des périodes-clés ou ont figuré en tête des hit-parades. C’est désormais à vous, chers auditeurs, qu’il appartient d’élire la chanson tchèque du siècle.
Nous continuons avec l’année 1930.
La population mondiale dépasse les 2 milliards d’habitants.
Le premier feu de circulation routière automatique est installé sur la place Venceslas à Prague.
En Uruguay se déroule la première Coupe du monde de football de l’histoire. Le pays hôte la remporte devant son public.
Durant encore toutes les années 1920, la production d’opérette reste liée à une présentation en direct dans les théâtres professionnels avec des troupes itinérantes ou via des comédiens amateurs passionnés. A compter des années 1930, de nouveaux partenaires inattendus apportent leur aide : la radio en plein développement et le cinéma sonore. Cette alliance profite à l’opérette, genre très apprécié du public tchécoslovaque. Très vite, il s’avère que ce qui est prometteur sur scène peut être attrayant aussi au cinéma et sur les ondes. Et inversement aussi bien sûr. La première comédie tchèque et parlante est projetée dans les salles de cinéma. Il s’agissait initialement de l’histoire du sosie du plus haut officier de l’ancienne armée autrichienne. Le film comportait non seulement la formidable performance de Vlasta Burian, un des acteurs et comiques les plus populaires de l’histoire, dans le rôle-titre, mais aussi une chanson du compositeur Jára Beneš très appréciée aujourd’hui encore. Une chanson tellement appréciée qu’une opérette éponyme sur le maréchal de camp impérial et royal a ensuite aussi été composée.
