« Sergent Pépère » est de retour sur les scènes tchèques
Un vrai spectacle auditif et visuel : c’est ainsi qu’on peut décrire les spectacles de Sergent Pépère, un groupe français en tournée en République tchèque tout au long de cette semaine. Soubassophoniste et compositeur, Matthieu Letournel a présenté cette fanfare et cette tournée en Bohême et Moravie au micro de Radio Prague :
Comment peut-on décrire votre musique?
« Il faut savoir tout d’abord qu’il s’agit d’un groupe instrumental, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de chant. Pour ce qui est du style, on écrit et joue notre propre musique. On a des influences assez variées, aussi bien le jazz que des musiques du monde ou le rock ‘n’ roll. »
Et la musique des Balkans…
« Au début, on a été beaucoup influencé aussi par les musiques des Balkans. Mais notre style a évolué au fil des années. On a donc toujours cette influence-là, mais je ne pense pas que ce soit le style qui se rapproche le plus de ce que l’on joue actuellement. »
Vous vous êtes déjà produits en Tchéquie à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui vous motive à revenir ?
« En effet, je crois qu’on est déjà venus plus d’une dizaine de fois. On commence donc à bien connaître le pays. Nous sommes des musiciens professionnels en France. On a la chance d’avoir rencontré Dušan Svíba, qui nous fait tourner en République tchèque et nous propose de nous présenter dans des festivals et d’autres endroits. Donc, c’est principalement pour cela qu’on revient. Puis aussi parce qu’on aime le public tchèque et qu’on prend beaucoup de plaisir à venir jouer ici. »Que pensez-vous justement de ce public ?
« On trouve que c’est un public qui est très chaleureux et très désinhibé, donc qui réagit beaucoup. De plus, Sergent Pépère est un groupe qui joue sur scène mais qui joue aussi en acoustique. Cela signifie qu’on peut jouer au milieu de gens, sans micro. On sent aussi que les Tchèques aiment beaucoup cela. Ils sont peut-être moins habitués par rapport à chez nous, car en France, c’est très développé. Donc, quand on descend de scène et qu’on va jouer au milieu des gens, on sent tout de suite que cela plaît beaucoup. »
Votre tournée se poursuit jusqu’à samedi. Où et quand peut-on vous voir et vous entendre ?
« Ce lundi à 20 heures, nous jouons à Jičín, à Valdštejnská lodžie. Ensuite, mardi, nous allons nous présenter à Plzeň, à Zach’s Pub, mercredi à Telč (dans le cadre du festival Prázdniny v Telči, ndlr), jeudi à Blatná et vendredi soir à Nový Jičín. Et on finit notre tournée samedi à Prague au Jazzdock, où on joue à 22 heures. »Et après, avez-vous d’autres projets en République tchèque ?
« Pour l’instant, non. Je sais qu’il y a quelques endroits qui nous ont sollicités, mais comme on vient de Bretagne, c’est assez loin. Afin de pouvoir réaliser ces projets, il faut donc organiser des tournées pour qu’on ne vienne pas seulement pour un concert. Je pense qu’on reviendra probablement mais pour l’instant, il n’y a encore rien de concret. »