Le Brésil, un marché avec pas mal de perspectives pour les Tchèques

Photo: Ivana Vonderková

Bien qu’elle ne participe pas à la Coupe du monde de football, la République tchèque entend bien être présente au Brésil via ses entreprises. Selon le représentant de l’agence nationale CzechTrade, les sociétés tchèques ont des marchés publics à gagner principalement dans les domaines des infrastructures de transport, énergétique, de l’industrie minière et pétrochimique ou encore de la santé.

Photo: Ivana Vonderková
Le gouvernement brésilien prépare actuellement un appel d’offres pour la construction et la gestion de 7 500 kilomètres de routes et autoroutes et surtout 10 000 kilomètres de voies ferrées pour un montant d’ensemble de 44 milliards d’euros. Bien que le Brésil soit environ 110 fois plus grand que la République tchèque, son réseau ferroviaire est en effet sensiblement identique au tchèque.

Le Brésil entend également réaliser d’importants investissements de l’ordre de 540 milliards de dollars d’ici à 2020 dans le domaine énergétique, et notamment dans la construction de centrales thermiques au charbon et au gaz. Actuellement, 75% de l’électricité produite au Brésil provient des centrales hydroélectriques. Or, les investissements planifiés dans l’industrie minière d’ici à 2016 sont de l’ordre de 75 milliards de dollars.

Par ailleurs, le secteur brassicole, avec la construction de nouvelles brasseries, est également particulièrement intéressant, la bière tchèque bénéficiant d’une excellente réputation au Brésil, où le climat ne permet pas la production de houblon.

L’année dernière, les exportations tchèques au Brésil ont atteint un montant de 393 millions d’euros, soit pratiquement le double de celles des importation brésiliennes. De par sa taille, le Brésil constitue depuis de longues années le principal partenaire commercial de la République tchèque en Amérique du Sud, les premiers échanges économiques entre les deux pays remontant à 1918.