La République tchèque reste sur ses gardes quant au cas des infirmières bulgares en Libye

La République tchèque, la Slovaquie, la Croatie et la Bulgarie pourraient participer aux compensations financières destinées aux familles des enfants libyens infectés par le virus du SIDA, pour lesquels quatre infirmières bulgares et un médecin palestinien ont été condamnés à mort. C'est du moins ce que croit savoir le quotidien français Le Figaro, suite aux déclarations que lui a faites le fils du dirigeant libyen. Les compensations seraient financées par l'annulation des dettes que la Libye a contractées auprès de nombreux pays. Dans le cas de la République tchèque, celles-ci datent même d'avant 1989. Mais pour l'heure, le ministère des affaires étrangères tchèque a exprimé sa réserve et a démenti un tel accord. Le premier ministre tchèque Mirek Topolanek est également allé dans ce sens. Exprimant sa solidarité avec la Bulgarie, la diplomatie tchèque est favorable à l'utilisation de fonds de l'UE. Pour l'heure, seule la Slovaquie a indirectement confirmé qu'elle était prête à participer aux compensations. C'est ce lundi que le Conseil supérieur des instances judiciaires libyennes doit décider du sort des condamnés.

Auteur: Anna Kubišta