Proposition des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne pour calmer la situation au Proche-Orient

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, dont le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, réunis à Bruxelles, appellent à la libération des soldats israéliens et à l'arrêt des combats au Proche-Orient, mais ne parlent pas de cessez-le-feu. L'Union européenne reconnait le droit d'Israël à sa défense, mais demande à l'Etat hébreux d'éviter les opérations militaires inadéquates. L'Union n'exclut pas l'envoi d'unités internationales de contrôle au Liban. Cyril Svoboda a déclaré que le passage sur le droit d'Israël à sa défense a été adopté sur l'initiative de la Tchéquie. Au contraire, cette dernière n'était pas d'accord avec la formulation de la revendication de libération immédiate des membres du gouvernement et du parlement palestiniens membres du mouvement Hamas. Le ministre tchèque a encore affirmé : "L'Union européenne doit conserver une position équilibrée face à tout le processus et ne pas perdre son autorité... même auprès d'Israël."