Les conséquences de l'élection de Stanislav Gross à la tête du CSSD

En ce début de semaine c'est évidemment de l'élection du Premier ministre Stanislav Gross à la tête du Parti social-démocrate (CSSD) dont on parle le plus à Prague, et de ses principales conséquences sur l'issue de la crise politique que traverse le pays. A la majorité, les délégués sociaux-démocrates n'ont pas hésité à élire à leur tête le chef de la coalition gouvernementale, pourtant en difficulté depuis les révélations et les scandales autour de son patrimoine.

Membre de cette coalition gouvernementale, le Parti chrétien-démocrate continue d'affirmer par la voix de ses dirigeants qu'il maintient sa position et continue de réclamer la démission de Stanislav Gross.

La journée de mardi pourrait être décisive pour la suite des événements. Les trois partis de la coalition doivent entamer de nouvelles négociations; des ministres sociaux-démocrates pourraient quitter le gouvernement en raison de leur désaccord avec le Premier ministre. C'est notamment le cas de son adversaire malheureux dans la course à la présidence du parti, Zdenek Skromach - ministre du Travail et des Affaires sociales - et du ministre de l'Agriculture Jaroslav Palas, qui a vivement critiqué Stanislav Gross ce week-end. Et c'est ce mardi également que le Premier ministre doit se rendre au Château de Prague pour s'entretenir avec le président de la République, Vaclav Klaus.