Retentissement de l'élection de Vaclav Klaus à la présidence
A la une de la presse tchèque de samedi: l'élection de Vaclav Klaus à la présidence du pays. Les commentateurs des plus grands quotidiens se mettent d'accord que Vaclav Klaus doit son élection à la désunion au sein de la coalition gouvernementale et aux voix communistes. Selon eux, le nouveau président devra répondre bientôt à la question de savoir quelle sera sa position à l'égard du parti communiste. Son prédécesseur Vaclav Havel a refusé de communiquer avec les communistes. La presse étrangère met en relief l'euroscepticisme du nouveau président tchèque qui, selon elle, risque d'influencer négativement le processus d'intégration. Selon le politologue français Jacques Rupnik, l'élection du président, partisan de l'euroscepticisme, prouve de ce que les nouveaux membres ne veulent par approfondir le processus d'intégration et qu'ils considèrent l'Union européenne surtout comme une institution économique.