L'application de l'article 5
Le ministère tchèque des A.E. s'identifie parfaitement à la position de l'OTAN, lequel a décidé, ce mardi, en réaction aux attaques terroristes contre les USA, d'utiliser l'article 5 de l'accord de Washington. La République tchèque est, selon le ministère des A.E., et conformément à l'article 5 et les dispositions constitutionnelles, prête à répondre positivement aux demandes d'assistance, y compris l'assistance militaire.
Suite à cette information, tombée dans l'après-midi de ce mardi, le Premier ministre, Milos Zeman, est intervenu en soirée - ce qui est exceptionnel -, sur toutes les chaînes des télévision et les radios, pour annoncer que dans les jours voire les heures qui suivent, commenceront des opérations dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international. Le monde a-t-il dit en substance est divisé en deux parties : le monde des individus qui reconnaissent les valeurs reposant sur la liberté individuelle et la tolérance, et le monde de ceux qui soutiennent la haine, le mépris de la vie humaine et le fanatisme religieux. La République tchèque doit, a-t-il ajouté, choisir à quel monde elle doit appartenir, non pas par les mots mais par les actes. Elle doit procéder de son expérience historique qui montre que la voie du terrorisme ne paye pas. Il a rappelé notamment que si Hitler était combattu dès 1936, la guerre aurait été vraisemblablement plus courte. Milos Zeman a précisé par la suite que la République tchèque est, pour toutes ces raisons, prête à accorder son aide à tous ses alliés, notamment par l'envoi d'hôpitaux de campagne, d'unités de lutte anti-chimique et de six brigades spéciales ayant montré, dans le cadre de l'OTAN, qu'elles sont opérationnelles au plus haut degré. La République tchèque, a conclu le Premier ministre, n'est pas un Etat fasciste ; on ne négocie pas avec le terrorisme, le terrorisme, on le combat, et, dans ces moments longs et difficiles, la République tchèque ne va pas trembler. Commentaire de la télévision NOVA : Ce n'est pas une déclaration de guerre, mais une prise de position.