Coupe du monde 2010 - Qualifications : un petit point pour commencer
L’équipe de République tchèque de football a entamé sa campagne de qualification à la Coupe du monde 2010 par un match nul (0-0) contre l’Irlande du Nord, mercredi, à Belfast. Un résultat mi-figue, mi-raisin pour le premier match officiel du nouveau sélectionneur Petr Rada.
Dans des conditions climatiques difficiles et typiquement britanniques, sous une pluie battante accompagnée d’un vent capricieux, les Tchèques ont obtenu le minimum syndical, le partage des points face à un adversaire nord-irlandais toujours très combatif et difficile à battre devant son public. Avant le coup d’envoi, les partenaires de Petr Čech, impeccable dans son but, espéraient pourtant plus de cette première sur la route pour le prochain Mondial en Afrique du Sud. Plutôt dominateurs en première période, ils n’ont toutefois pas su concrétiser leurs rares occasions, à l’image d’un Milan Baroš, unique attaquant aligné dans le onze de départ, une nouvelle fois auteur d’une faible prestation et en manque de réussite sur une reprise de la tête. Au vu de la seconde période, durant laquelle ils ont évolué contre le vent et n’ont pratiquement jamais porté le danger devant la cage adverse, les Tchèques, toujours privés de leur meneur de jeu Tomáš Rosický, peuvent presque même s’estimer heureux de ne pas être rentrés à Prague avec une courte défaite dans leurs valises. Car sans une sortie pleine d’à propos de Petr Čech sur l’unique véritable occasion irlandaise, tel aurait sans doute été le scénario d’une rencontre qui ne restera pas dans les annales pour la qualité du jeu proposé. Malgré tout, à l’heure du bilan, le sélectionneur tchèque Petr Rada considérait ce partage des points et ce résultat nul, vierge et finalement tout à fait logique comme une solide entrée en matière pour son équipe :« Oui, je pense que nous avons fait une bonne prestation. Je regrette que les conditions n’aient pas été idéales pour pratiquer un jeu meilleur car le vent soufflait vraiment très fort. Mais ce n’est que le début, nous avons encore neuf autres matchs devant nous. Quand on regarde les autres groupes, on s’aperçoit qu’il y a des résultats surprenants et qu’il n’y a rien de facile pour aucune équipe. Nous espérions certes ramener plus de ce déplacement, mais je suis malgré tout plus ou moins satisfait de ce point. »
Un point que les Tchèques devront faire bonifier lors de leurs deux prochains matchs dans le groupe 3, d’abord en Pologne le 11 octobre puis quatre jours plus tard à domicile contre la Slovénie. Dans un groupe où ils font figure de favoris, il s’agira cette fois de s’imposer.