Courrier des auditeurs
Soyez les bienvenus à l’écoute de ce magazine, réservé à vous, les auditeurs de Radio Prague, à vos lettres, questions et commentaires sur nos émissions. Direction le Royaume-Uni pour commencer. « Un bonjour de Londres où j’ai du plaisir à être à la maison, mais aussi de pouvoir écouter vos programmes chaque jour sur ondes courtes », nous a écrit Gérard Venet.
« J’ai été absent pendant l’hiver », raconte-t-il, « en passant une partie chez mes parents dans le sud de la France et dans la péninsule indochinoise (Vietnam, Laos, Cambodge). L’émission sur les Vietnamiens de la République tchèque m’a beaucoup intéressé. »
Vous n’êtes pas le seul, M. Venet, à avoir apprécié le reportage d’Anna Kubišta sur les « enfants bananes », comme on appelle souvent les jeunes Vietnamiens nés en République tchèque, reportage diffusé le 29 avril dans le cadre du magazine La République tchèque au quotidien.
Puisque l’on parle du Vietnam, je voudrais saluer Paul Jamet, d’Argenteuil, qui s’y trouve actuellement. M. Jamet, même si vous ne reprendrez l’écoute de Radio Prague que le 18 mai, nous vous envoyons le bonjour, en espérant que vous profitez pleinement de votre séjour et que vous n’oublierez pas de nous en écrire quelques mots après votre retour en France.
Gérard Venet, nous revenons à votre dernière lettre, datée du 3 mai. On sait bien que vous êtes un globe-trotter, alors pas de surprise lorsque vous nous confiez : « J’ai établi mon programme de circuits pour la nouvelle saison touristique et, malheureusement, aucun ne me conduira en Europe centrale. (...) Un grand bravo encore et toujours pour la grande qualité de votre travail et pour l’excellent français dans lequel vous vous exprimez. Votre français est meilleur que celui de nombreux journalistes que j’entends sur les radios françaises, écoutées ici sur les grandes ondes. Ce matin encore, quelqu’un a parlé de Dvorak au lieu de Dvořák ; je ne vous ai jamais entendu dire macon au lieu de maçon ! »
Merci, M. Venet, pour ce compliment... Je trouve cependant que prononcer le « ř », cette consonne infernale pour les étrangers, n’est pas évident du tout, sans évoquer d’autres pièges de la prononciation et, pire encore, de la grammaire tchèque... Et alors, je n’en veux pas à mes confrères et consoeurs en France (et ailleurs) qui « s’approprient » les noms tchèques, et je dis, quant à moi, bravo à ceux qui font des efforts pour les prononcer correctement !
Enfin, vous nous proposez, M. Venet, de parler dans nos émissions de « l’eau de Sedlitz, de Prokop Diviš (qui inventa le paratonnere avant Benjamin Franklin) et de Milada Horáková, dont la presse anglaise a parlé il y a peu ».
Vous constatez qu’en consultant notre site Internet, vous n’avez pas trouvé de renseignements sur ces personnalités et sujets. Concernant Milada Horáková, femme politique exécutée par les communistes en 1950, nous avons pourtant souvent parlé et reparlé d’elle – récemment, ce fut à l’occasion d’un spectacle joué depuis début avril au Théâtre national de Prague et qui met en scène son procès. Quant à Prokop Diviš, vous trouverez son portrait dans la rubrique Les Tchèques célèbres et moins célèbres du 9 août 2007. Enfin, pour ce qui est de l’eau de Sedlitz – il est vrai que nous avons là un vide à combler. Personnellement, je ne connaissais pas ce remède et j’ai dû, moi aussi, surfer sur Internet... pour apprendre que : « L’eau de Sedlitz naturelle, que l’on trouve au village de Sedlitz, en Bohême, est une eau saline, froide, employée en médecine comme purgative ». Ce village, situé en Moravie du Sud, s’appelle en tchèque Sedlec. Dans les années 1960 encore, c’était, effectivement, une station thermale, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Peut-être que Radio Prague vous y emmènera, dans une de ses prochaines rubriques touristiques.
A propos du Concours 2008, vous êtes nombreux à nous avoir envoyé vos réponses. Parmi vous – Philippe Marsan. Je ne vais évidemment pas lire sa réponse, juste son commentaire qui m’a plu : « J’ai honoré quelques sportifs et sportives tchèques, sans oublier mon professeur de gymnastique des années 60, Monsieur Robert Paul qui fut champion de France et d’Europe de saut en longueur à la fin des années 30. Je pense que je lui devais bien cela, en l’associant aux sportifs de votre pays... »
Côté musique, vous évoquez, M. Marsan, l’interview réalisée, à l’occasion du 10e anniversaire de l’Association franco-tchèque d’Aquitaine, avec sa présidente et chanteuse d’opéra Stella Maris Dvořáčková. Et puisque vous habitez la région, vous avez même pu assister au concert d’un choeur de jeunes filles de République tchèque, organisé à cette occasion le 24 avril à Saint-Macaire : « Le concert des ‘Papillons de Šumperk’ nous a permis d’écouter de superbes chants et des voies très agréables. »
Ce ne sont pas les Papillons de Šumperk, mais un autre choeur d’enfants tchèque réputé, Bambini di Praga, que je vous fais écouter à la fin de ce magazine – une chanson que je voudrais dédier, cette fois-ci, à Gérard Venet, fidèle à Radio Prague depuis quarante ans ! Merci également à Félix Guillbaud, Louisette et René Pigeard, Maurice Mercier, Michel Arlie, Hervé Brien et Jean-François Meile qui nous ont tous envoyé leurs rapports d’écoute. Je vous souhaite une excellente semaine, à très bientôt sur les ondes !