Début du festival des films étudiants, le Fresh Film Fest
Ce mercredi débute la quatrième édition du Fresh Film Fest, dans la ville thermale de Karlovy Vary, dont le nom est décidément associé au cinéma. Cette fois-ci, la ville qui accueille chaque année le festival international du film donne la parole à ceux qui seront peut-être les grands réalisateurs de demain. Fresh Film Fest, c'est le festival des films étudiants. Entretien avec le directeur de la programmation Jakub Felcman.
« Pour l'édition 2007 du festival on a reçu quelque 700 films venus du monde entier. Nous avons sélectionné 150 films. Dans la compétition, il n'y a que 43 films. Mais le festival, ce n'est pas que les films étudiants. Il y a aussi des projections de longs métrages, de réalisateurs reconnus mais aussi des premiers longs métrages de réalisateurs qui viennent juste de sortir de leur école. »
Y a-t-il des films français sélectionnés ? Ou en tout cas qui seront présentés au public ?
« Oui, il y a un film français qui a été sélectionné pour la grande compétition. Sinon il y a aussi un programme de films français étudiants hors compétition. Parmi les long métrages, je voulais souligner qu'à la soirée d'ouverture sera projeté le film d'un réalisateur français, Christophe Honoré, qui s'appelle Les chansons d'amour. Il a été en compétition cette année au festival de Cannes. »
Laurent Jacob, le directeur de Cinéfondation, doit venir cette année. Est-ce lui qui va présenter le film ?
« Cette année, on est très honorés de pouvoir recevoir Laurent Jacob de Cinéfondation, un programme de films étudiants du festival de Cannes. Il sera présent à la soirée d'ouverture mais le film sera présenté par Guillaume Lirondière, le directeur financier du film et qui sera aussi membre du grand jury du festival. Laurent Jacob reste jusqu'à la fin du festival et veut voir des films pour pouvoir peut-être les sélectionner pour son programme. Mais aussi pour entrer en contact avec la FAMU, l'Ecole de cinéma tchèque et établir un lien entre la Cinéfondation et celle-ci. »Qu'en est-il justement de la production tchèque. Quels films ont été sélectionnés et vous semblent intéressants ?
« En compétition, il y a quatre films tchèques. Il y a notamment deux films dans la section « Théâtre Optique », la deuxième section la plus importante du festival, un programme réservé aux films d'animation et aux nouvelles formes audiovisuelles. »
Et quelle est la situation à l'heure actuelle ? Comment décririez-vous la production étudiante tchèque actuelle ? Où retrouve-t-on les talents à l'heure actuelle ? Chez ces jeunes qui font de l'animation ? Est-ce que la tradition de grande qualité de l'animation se poursuit comme autrefois ?
« Oui, moi j'ai cette impression. En plus Laurent Jacob lui-même m'avait écrit qu'il avait la même impression. Il avait sélectionné plusieurs films d'animation tchèque dans le cadre de Cinéfondation. C'est assez intéressant car les films d'animation tchèques sont toujours en compétition partout dans le monde. Les films de fiction sont toujours un peu plus dans l'ombre. Je pense que le département d'animation de la FAMU est vraiment très fort. »