Climat : Andrej Babiš pas contre l’ambition européenne, mais à certaines conditions

Alors que les dirigeants des Vingt-sept se retrouvent à Bruxelles dans le cadre d’un Conseil européen ces jeudi et vendredi consacré entre autres au climat, Andrej Babiš a indiqué, avant son départ de Prague, que le gouvernement tchèque n’avait pas de problème avec le projet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030, au lieu des 40 % envisagés précédemment. Le Premier ministre tchèque estime néanmoins qu’il doit s’agir là d’une moyenne pour l’ensemble de l’UE.

Par ailleurs, il souhaite qu’il soit tenu compte des spécificités de chaque pays membre. La République tchèque souhaite que son mix énergétique, composé aujourd’hui à environ 35 % du nucléaire, soit respecté, et obtenir des garanties qui lui permettent de réussir sa transission pour parvenir à une plus grande neutralité carbone. Les Tchèques entendent pouvoir décider eux-mêmes à partir de quelles sources ils produiront leur énergie. Prague souhaite la reconnaissance de l’énergie nucléaire comme une source propre n’émettant pas de gaz à effet de serre.