La fin de l’état d’urgence paralyserait la santé publique, selon le PM Andrej Babiš
Le parti communiste a décidé, ce vendredi, de ne plus soutenir la prolongation de l’état d’urgence qui sert de cadre légal aux principales mesures restrictives prises pour tenter d’endiguer l’épidémie de coronavirus. La prolongation de cet état spécial au-delà du 14 février sera discutée lundi en conseil des ministres et jeudi prochain à la Chambre des députés.
Selon le Premier ministre Andrej Babiš, la fin de l’état d’urgence sanitaire paralyserait la santé publique en Tchéquie et aurait pour conséquence une propagation incontrôlée du Covid-19. Une opinion partagée, entre autres, par le vice-Premier ministre Jan Hamáček ou l’ancien ministre de la Santé et député Adam Vojěch.
Critiquée par l’opposition, la précédente prolongation de l’état d’urgence a été adoptée justement grâce aux voix des députés communistes.