Pour les dirigeants européens, le sommet de Prague a renforcé l’isolement de la Russie
« Le sommet de Prague a confirmé l’isolement absolu de la Russie ». Parmi les plus de quarante chefs d’État et de gouvernement, le Premier ministre polonais est peut-être celui qui a le mieux résumé la première réunion de l’histoire de la Communauté politique européenne qui s’est tenue au Château de Prague jeudi. Mateusz Morawiecki s’est notamment félicité du fait qu’aucun dirigeant n’ait évoqué d’éventuels compromis avec la Russie, alors que ce sommet, dont seules la Biélorussie et la Russie étaient exclues, avait pour principal objectif de démontrer l’unité et la solidarité de la « Grande Europe » dans son opposition à la guerre en Ukraine et dans sa volonté de se couper de l’énergie russe.
De son côté, Emmanuel Macron, qui est l’initiateur de ce nouveau forum européen d’échanges, s’est félicité que la CPE soit devenue réalité. Le président français a souligné le fait que cette rencontre a permis des rencontres inimaginables, comme par exemple entre les plus hauts dirigeants de pays comme l’Arménie et la Turquie. Il a également déclaré que l’Europe continuerait à soutenir l’Ukraine tout à la fois sur les plans financier, humanitaire et militaire.