Mandat d'arrêt contre Poutine : président et gouvernement tchèques saluent l'initiative
"Poutine est sans aucun doute responsable de crimes de guerre et devrait être jugé pour crime d'agression. Je me réjouis que la Cour pénale internationale (CPI) ait procédé à l'émission d'un mandat d'arrêt contre Poutine", a réagi le chef de la diplomatie tchèque Jan Lipavský après l'annonce de la CPI vendredi.
"Poutine est le chef d'un pays qui commet ces crimes, donc émettre un mandat d'arrêt est la bonne chose à faire", estime quant à lui le président tchèque Petr Pavel selon qui "cela va lui compliquer la vie, du moins pour voyager, au lieu d'une délégation d'accueil, une délégation pour larrêter l'attendrait dans les pays liés par le traité à la CPI".
Pour le chef du gouvernement Petr Fiala, "l'émission d'un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine, soupçonné de crimes de guerre, montre clairement à quel point la Russie agit brutalement et contrairement à l'ordre international en Ukraine".