Blesk : l'ancien président Zeman aurait obtenu l'amnistie finalement non accordée à son chancelier
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala aurait déclaré qu'il n'avait aucun problème à signer une amnistie pour le chef du cabinet présidentiel, Vratislav Mynář, mais il n'a pas tenu parole, a déclaré l'ancien président Miloš Zeman dans une interview pour le tabloïd Blesk. M. Zeman a d'abord nié par le passé avoir demandé pour son "chancelier" Mynář l'aministie, qui permet d'arrêter les poursuites pénales. Puis, en avril dernier, il a déclaré qu'il l'avait demandée à deux reprises au gouvernement avant de quitter ses fonctions.
Vratislav Mynář a déjà été impliqué dans divers affaires et scandales. Le président a le droit d'accorder des grâces et des amnisties mais pour l'amnistie il a besoin de la co-signature du Premier ministre ou d'un membre du gouvernement autorisé par le Premier ministre.