Nouvelles Dimanche, 21. NOVEMBRE, 1999
"Journée portes ouvertes" à la Radio
"Journée Portes ouvertes" à la Radio tchèque et donc dans le même bâtiment où se trouvent les Emissions internationales de Radio Prague. Une journée qui aura été un véritable succès. L'on sait déjà qu'elle ne suffirait pas à satisfaire toutes celles et ceux qui, dès 7 heures du matin, sont venus faire la queue pour visiter les studios de la Radio d'où partent leurs programmes préférés et voir les animateurs qui accompagnent leurs journées et leurs soirées. A cause de ce succès, il y a plus d'une "Journée portes ouvertes" par an. Pour leur part, les rédactions internationales suscitent la curiosité des visiteurs.
La politique des visas à l'ordre du jour du gouvernement
Dans le cadre de l'harmonisation de la politique des visas avec les pays de l'Union européenne, le gouvernement tchèque devrait se prononcer, ce lundi, sur l'institution de l'obligation de visa pour les ressortissants de la fédération russe, l'Ukraine, et la Biélorussie. Il s'agit des pays dont les citoyens devraient avoir un visa pour traverser les frontières des pays membres de l'Union européenne. C'est ce qu'on lit en première page de la livraison, ce samedi, du quotidien tchèque Pravo.
On demande la démission des leaders des partis politiques
Selon le quotidien slovaque d'opposition, Slovenska republika, cité par la CTK, les leaders des partis politiques en République tchèque n'entendent pas prêter l'oreille aux appels des chefs des étudiants de 1989 - année de la Révolution de velours - et quitter la scène politique. Milos Zeman, chef de la social-démocratie, ajoute le journal, met cet appel sur le compte de la puberté, tandis que Vaclav Klaus y voit la symptomatique d'une frustration caractérisée et d'ambitions déçues.
Mais ces étudiants ne sont pas seuls. Il s'est jointe à eux une voix non des moindres, celle du Cardinal et Primat de Bohême et de Moravie, Monseigneur Miroslav Vlk. Ce dernier a déclaré ce samedi sur les antennes de la radio privée Frekvence 1 que cette initiative est proche, pas seulement de lui, mais de toute la nation et que les étudiants constituent, comme toujours, un élément très sensible dans la société et parviennent à formuler ce que cette dernière ressent vaguement sans atteindre la maturation nécessaire à la formulation.
Toujours pas d'accord pour un gouvernement de coalition
La valse des propositions et contre-propositions pour la formation d'un gouvernement de coalition continue. Selon le vice-président de l'Union de la liberté, Karel Kühnl, son parti maintient sa proposition de former un gouvernement de centre-droite avec l'ODS et les chrétiens-démocrates. "Nous maintenons cette proposition, a-t-il déclaré, car nous y voyons la seule solution possible à l'heure actuelle. Et nous regrettons profondément la lettre de l'ODS où Vaclav Klaus nous signifie sans ambiguïté que cela ne l'intéresse pas."
les anciens du Parlement fédéral se rencontrent
Ils sont 75 des 300 députés fédéraux de 1992, comprenez par-là ceux qui votèrent le texte de loi portant partition de la Tchécoslovaquie, à s'être rencontrés ce samedi à l'hôtel Dukla dans la ville de Znojmo, capitale viticole, en Moravie du sud. Une bien pathétique rencontre du souvenir, la CTK n'ayant annoncé aucun ordre du jour en particulier. Dix d'entre eux sont déjà morts, d'autres, les organisateurs n'en connaissent pas les adresses, et seuls 270 ont pu être saisis. Parmi les absents, un illustre disparu, Alexandr Dubcek.
Les anarchistes n'ont pu atteindre l'ambassade des Etats-Unis
C'est donc dans la soirée de vendredi que la police a empêché une cinquantaine de manifestants anarchistes d'approcher l'ambassade des Etats-Unis à Prague, devant laquelle ils voulaient protester contre la condamnation à mort confirmée par le gouverneur de Pensylvanie, de l'activiste noir, Mumia Abdu-Jamal, accusé d'avoir tué un policier il y a dix-sept ans. Les manifestants, qui n'ont pas pu brûler le drapeau américain, scandaient des slogans du genre "Mumia devrait vivre", "la liberté pour les prisonniers politiques". Les anarchistes tchèque sont convaincus que l'exécution de Mumia, prévue dans six mois, n'aura pas lieu en raison des multiples appels à la clémence qui viendront de plusieurs pays et auxquels ils sont décidés à se joindre.