Nouvelles Mardi, 08. FÉVRIER, 2000
Par Omar Mounir
Bientôt, Milos Zeman en visite officielle en France
Ils sont à peu près une dizaine, les hommes d'affaires tchèques qui accompagneront le Premier ministre, Milos Zeman, lors de son voyage officiel en France, les 21 et 22 février. La France est intéressée par les échanges et la coopération commerciale dans plusieurs domaines, notamment le bâtiment, l'industrie du bois, la chaussure, les machines-outils, l'industrie aéronautique, le secteur bancaire et la protection de l'environnement. L'an dernier, les exportations tchèques vers la France étaient de 36,2 milliards de couronnes (6,4 milliards de FF), ce qui est de 26% supérieur à 1998. Quant aux importations tchèques, elles ont augmenté de moitié, passant à 53,5 milliards de couronnes (9,5 milliards de FF).
Des prévisions sur l'emploi en Tchéquie
La European Training Foundation vient de rendre public à Bruxelles son rapport sur "Le marché de l'emploi et du travail en République tchèque." Les rédacteurs de ce rapport jugent que le marché tchèque de l'emploi doit être très souple afin qu'il puisse faire face aux secousses qui attendent le pays dans le domaine social, parmi lesquelles une augmentation rapide du chômage et l'effondrement du système des retraites et de la sécurité sociale s'ils ne sont pas réformées. Par ordre d'importance, les problèmes seraient l'augmentation du chômage, une imposition élevée du travail, l'absence de mobilité de la main-d'oeuvre, le vieillissement rapide de la population, une qualification non effective et le travail au noir
Des spéculations sur les ministres partants
Les plus mauvais ministres du gouvernement social-démocrate seraient le ministre des Transports, Antonin Peltram, le ministre de l'Aménagement du territoire, Jaromir Cisar, le ministre de l'Intérieur, Vaclav Grulich, et le ministre sans portefeuille, Jaroslav Basta, responsable des services de sécurité et de l'opération anti-corruption dite "Mains propres. Ces ministres seraient partants du gouvernement. Des spéculations vont bon train aussi sur le portefeuille de la Santé, vaquant depuis le départ d'Ivan David, l'an dernier. C'est de ces changements que Milos Zeman informera, lors d'une rencontre attendue ce mardi, le président Havel, sorti de l'hôpital lundi.
Anniversaire de la Confédération des anciens prisonniers politiques
Deux jours après sa sortie de l'hôpital, le président Vaclav Havel participera aux festivités marquant le dixième anniversaire de la création de la Confédération des anciens prisonniers politiques, prévues au château présidentiel. C'est ce qu'on apprend du porte-parole de la présidence de la République, Ladislav Spacek, qui précise que bien que le président vienne de sortir de l'hôpital et soit en convalescence, la participation à cette manifestation est pour lui une priorité. Il est attendu à ce qu'il y reste une trentaine de minutes et qu'il prononce une brève allocution devant les 900 participants.
Jörg Haider et le dédommagement des Allemands des Sudètes
Ce dimanche, Jörg Haider a de nouveau tourné le couteau dans la vieille plaie du monde germanique, en demandant à ce que les Allemands des Sudètes transférés après la Deuxième Guerre mondiale de la Tchécoslovaquie soient dédommagés de la même manière que les victimes de l'holocauste. C'est ce qu'on lit dans la livraison du New York Times de ce lundi. Selon ce journal, Haider a déclaré à une télévision allemande qu'un "gouvernement patriote" devrait compenser les Allemands des Sudètes de la même manière que le furent les Juifs autrichiens, après à la Deuxième Guerre mondiale. Une pareille déclaration, ajoute le journal, renforce le rejet de Haider par l'opinion internationale. Le tout, a-t-il conclu, est de savoir si pareille déclaration a une quelconque valeur. Une nouvelle rapportée par la CTK.
Une action en faveur de l'Union européenne
Soutenir l'admission de la République tchèque à l'Union européenne et créer les conditions pour la coopération culturelle et la création d'organisations à but non lucratif, tels sont les principaux objectifs du projet "1000 jours pour l'Europe" inauguré, ce lundi, dans la ville de Cesky Krumlov, en Bohême du sud. "Il s'agit d'un projet culturel de longue durée, avec la participation des collèges et lycées ainsi que diverses organisations à but non lucratif, en faveur du rapprochement progressif des quinze", a déclaré l'une des responsables du projet à la CTK.