Nouvelles Samedi, 01. JUILLET, 2000

Le président du Parlement indien en visite à Prague

Le président de la Chambre basse du Parlement indien, Ganti Mohan Candra Balajogi, est arrivé aujourd'hui en République tchèque pour une visite de cinq jours. Au programme de celle-ci: le développement des relations tchéco-indiennes.

Fin du voyage de Jan Kavan à Dublin

Le ministre des Affaires étrangères tchèque, Jan Kavan, qui clôture sa visite de travail de deux jours à Dublin, a été reçu par le présidente irlandaise, Mary McAleese. Selon le porte-parole du ministère, l'entretien n'a pas porté sur des thèmes politiques, mais la République tchèque a, en la personne de la présidente, une grande amie. L'approfondissement des relations bilatérales et l'apport éventuel, pour Prague, de l'expérience de Dublin, en tant que membre de l'Union européenne, ont été évoqués.

Croissance économique en 2000 ?

The Economist Intelligence Unit de Londres prévoit, pour cette année, une croissance économique de l'ordre de 2,5% dans le cas de la République tchèque. Selon un rapport intitulé les Economies en transformation, cette année, la croissance dans les pays d'Europe centrale et de l'Est atteindrait 3,7%, ce qui est le double de l'an dernier. Pour la première fois, depuis la chute du communisme, aucune économie en transformation ne connaîtra la récession.

Des chiffres du ministère des Finances

Quant au ministère tchèque des Finances, il escompte pour l'année prochaine un déficit de 20 milliards de couronnes, ce qui est de 15 milliards inférieur au déficit planifié pour cette année. Les recettes attendues seraient de 613 milliards de couronnes, soit une augmentation de 3,5% par rapport à l'an dernier. Et les dépense, 633 milliards de couronnes, elles aussi augmentent, mais de 0,9% seulement.

Les fêtes Shakespeare au Château de Prague

Les fêtes d'été consacrées à l'oeuvre de William Shakespeare commencent ce samedi au Château de Prague par la représentation de l'une des comédies les plus populaires du célèbre dramaturge, "La Mégère apprivoisée". Les fêtes, qui prennent fin le 9 septembre, présenteront au total 9 pièces de Shakespeare.

Tosovsky vice-président de la BERD ?

Le nouveau président de la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement), Jean Lemierre, ne tarderait pas, selon certaines informations, à désigner son vice-président. Un poste pour lequel est candidat le gouverneur de la Banque nationale tchèque, Josef Tosovsky. Sa candidature serait déjà retenue dans l'ultime sélection. En raison de sa bonne réputation, on estime, dans les milieux bancaires tchèques, qu'il a des chances d'être retenu, lit-on dans une dépêche de la CTK.

Une taxe douanière préférentielle pour l'importation du vin

Le ministère de l'Agriculture propose au gouvernement d'autoriser l'importation d'un quota de 150.000 hectolitres de vin rouge imposé à 25% seulement à l'importation, et pour un temps limité. Le projet sera soumis aux ministres lors de la réunion de lundi.

La raison de cette dérogation serait l'insuffisance de la production nationale, qui n'arrive pas à couvrir les besoins. Ce vin serait éventuellement importé de Slovaquie.

Manifestation contre la mondialisation

Ils sont à peu près 200, les manifestants qui se sont réunis lors de l'après-midi de ce vendredi à la place Palacky, pour protester contre le F.M.I. et la Banque mondiale, mais aussi contre l'automobilisme, avant de se diriger, autour de 16 heures, dans une marche de protestation, vers la place de la Paix ( námìstí Míru). L'action de protestation, l'administration ne l'a pas défendu, mais le défilé à travers la ville, oui. Cependant la police n'est pas intervenue, du moment que les manifestants n'ont pas bloqué la circulation. Les députés ont décidé d'arrêter leurs réunions à 14 heures, en raison de cette manifestation précisément, quoique son déroulement ne menace en rien leur retour chez eux, rapporte la CTK.

Sondage d'opinions

Plus des deux tiers de la population tchèque critiquent le comportement des partis politiques, tandis que 22% sont plus ou moins satisfaits. Le nombre de personnes mécontentes ne cesse d'augmenter depuis les législatives en 1996.