Répartition des vaccins : Andrej Babiš rejette les critiques

Critiqué dans les médias tchèques ce vendredi, Andrej Babiš a réagi à l’information relative à la répartition des 10 millions de doses du vaccin Pfizer/BioNTech entre les pays membres de l’Union européenne en affirmant ne pas comprendre comment la présidence portugaise a pu annoncer un compromis jeudi soir, alors que la République tchèque, l’Autriche et la Slovénie n’étaient pas d’accord.

Selon le Premier ministre, qui a fait part de sa réaction à l’agence de presse ČTK, « la clef selon laquelle les vaccins doivent être répartis n’est pas solidaire et équilibrée ». Il a expliqué qu’une solution avait été trouvée sous la pression des grands Etats et par la force. « La solidarité ne s’exprime que dans les déclarations pour les médias, a-t-il lâché. Lors des discussions à huis clos, il n’en existe aucune. »

De leur côté, les représentants des partis de l’opposition évoquent une d’une « défaite scandaleuse » ou encore d’un « fiasco total » du chef du gouvernement. La République tchèque ne recevra que le nombre de doses de vaccin correspondant à sa population, à la différence des cinq pays en difficulté, qui en recevront davantage.