Un an après le début de la guerre en Irak ? Et alors ?
Un an après le déclenchement de la guerre en Irak, des manifestations pacifistes se sont tenues, samedi, un peu partout dans le monde, mobilisant plus ou moins la population selon les endroits. En République tchèque, comme l'année dernière, ils n'étaient que quelques centaines à prendre possession de la rue pour dénoncer un conflit qui divise la planète.
A Brno, chef-lieu de la Moravie, seule une quarantaine d'anarchistes, surveillés par des policiers au moins aussi nombreux, ont manifesté sur la place de la Liberté. Otto Wolf était l'organisateur de ce rassemblement aux relents franchement extrémistes. C'est d'ailleurs un peu confusément qu'il en explique les motivations :
« La guerre en Irak n'est pas terminée et elle n'est pas prête de finir. Et même si la paix était conclue, la « guerre des classes » continuerait. Il y aura toujours des grèves et des tirs sur les syndicalistes. Ca, aucun avis d'occupation ne peut l'arrêter. Et ce n'est pas seulement un problème en Irak, on tire aussi sur les manifestants dans certaines régions dites civilisées de l'Europe occidentale. »
Finalement, plus que leur désaccord sur la guerre en Irak, les Tchèques ont, une fois encore, manifesté leur désintérêt et leur manque d'engagement flagrants pour ce qui se passe sur la scène internationale et, surtout, en dehors de leurs frontières.