Visite du ministre tchèques des A.E. en Turquie

C'est au moment ou des dizaines de milliers de Turcs demandent la démission de leur gouvernement, que le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kavan, effectue une visite officielle en Turquie.

C'est au moment ou des dizaines de milliers de Turcs demandent la démission de leur gouvernement, que le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kavan, effectue une visite officielle en Turquie. Bien qu'il se penche avec les dirigeants turcs, aussi, sur l'intégration de la Tchéquie et de la Turquie à l'Union européenne, l'objectif de sa visite est, avant tout, économique. Selon le porte-parole du ministère tchèque des A.E., Ales Pospisil, le marché turc offre d'excellentes possibilités aux firmes tchèques. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays dépasse, aujourd'hui déjà, les échanges entre la Tchéquie et certains pays européens, et ce potentiel est loin d'être épuisé. La Turquie aimerait développer la coopération avec la Tchéquie dans les industries textile, alimentaire et énergétique, et des firmes tchèques pourraient participer à la construction du chemin de fer, entre Ankara et Istanbul, et des oléoducs qui relieraient l'Asie centrale, la Turquie et l'Europe. Le gouvernement d'Ankara manifeste, aussi, un intérêt certain pour les armes tchèques et pourrait acheter, par exemple, 10 000 pistolets tchèques pour la police turque. La Turquie peut jouer, également, un rôle important pour aider la Tchéquie à s'imposer, sur les marchés d'Asie centrale et en Transcaucasie, et pour soutenir la République tchèque dans son effort d'obtenir le statut d'observateur au sein de l'Organisation de coopération économique des pays de la Mer noire.