Vladimir Spidla à Lisbonne, pour dynamiser les échanges économiques tchéco-portugais
Alors que le ministre de l'Intérieur se penche, aux Etats-Unis, sur le terrorisme et le crime organisé, le chef du gouvernement, Vladimir Spidla, lui, a mis le cap sur l'ouest de la péninsule ibérique, afin de donner, en premier lieu, un coup de pouce aux relations économiques tchéco-portugaises.
Ce qui rapproche la République tchèque et le Portugal, qui feront bientôt partie d'une même famille européenne, c'est sans doute l'expérience d'un régime totalitaire et aussi un aspect démographique : les deux pays ont à peu près le même nombre d'habitants. Au plan économique, ces dernières années, les importations tchèques, notamment du liège, du wolfram ou des fruits exotiques ont triplé, mais les exportations vers le Portugal ont, elles, tendance à stagner. D'où l'effort du Premier ministre, du ministre de l'Industrie et du Commerce, Milan Urban, et des entrepreneurs tchèques de "mieux vendre" des produits tchèques, autres que la traditionnelle voiture Skoda, à Lisbonne. En revanche, pas besoin de se soucier du dynamisme des échanges culturels, scientifiques et touristiques. L'année dernière, par exemple, la République tchèque a organisé à Lisbonne une vaste présentation de sa culture, avec, à l'affiche, des films tchèques, une exposition d'art moderne et... les pièces de Vaclav Havel. Inutile de rappeler que ce dernier passe, depuis un certain temps, ses vacances sous le soleil portugais, à Olhos d'Agua.