28 ans après, un 17 novembre à Prague
Comme de tradition, de nombreux rassemblements et manifestations se sont tenus à Prague et ailleurs en République tchèque ce vendredi 17 novembre, à l’occasion du 28e anniversaire du début de la révolution dite de velours, qui a entraîné la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie.
Comme l’année dernière déjà, le président de la République n’a honoré de sa présence aucune des cérémonies de commémoration. Comme cela avait été annoncé, Miloš Zeman, candidat au renouvellement de ses fonctions de chef de l’Etat en janvier prochain, n’était pas à Prague et a préféré se tenir à l’écart dans sa résidence du château de Lány (Bohême centrale). Cette absence pour la deuxième année consécutive fait suite à sa participation, alors très critiquée, à un rassemblement anti-migrants en 2016 à Albertov, lieu symbolique de rassemblement des étudiants pragois en 1989.
Grand concert sur la place Venceslas
Par ailleurs, tandis que des milliers de personnes ont commémoré la première démonstration violemment réprimée en 1989 dans la rue Nationale - Národní třída, fermée à la circulation automobile, ce « jour de fête » s’achève dans la soirée entre autres par un « concert pour l’avenir » sur la place Venceslas, là où se sont tenues, il y a vingt-huit ans de cela, les grandes manifestations qui ont suivi celle du 17 novembre et ont abouti à la chute du régime communiste.
Avant cela, une centaine de personnes ont participé à un rassemblement du Parti ouvrier de la justice (DSSS), formation d’extrême droite, en bas de la place Venceslas. Malgré l’interpellation de deux d’entre elles, aucun incident n’a été relevé.