A Berlin, Lubomír Zaorálek a été le dernier chef de la diplomatie étranger reçu par Frank-Walter Steinmeier, prochain président allemand
Les relations tchéco-allemandes se sont considérablement améliorées au cours des vingt dernières années et elles permettent aujourd’hui de stabiliser l’espace se trouvant dans les proches environs des deux pays. C’est ce qu’ont convenu les ministres des Affaires étrangères tchèque des deux pays ce mercredi à Berlin. Lubomír Zaorálek a été le dernier chef de la diplomatie d’un pays étranger reçu par Frank-Walter Steinmeier avant que celui-ci ne prenne ses fonctions de président de la République en février prochain. Les deux hommes se sont rencontrés à l’occasion du 20e anniversaire de la signature de la Déclaration tchéco-allemande. « Il suffit de regarder l’histoire des relations tchéco-allemandes pour se rendre compte de tout ce que nous avons réussi ces vingt dernières années », a souligné Frank-Walter Steinmeier. « Ces bonnes relations dépassent le cadre tchéco-allemand et influencent l’espace qui se trouve autour de nous », a pour sa part estimé Lubomír Zaorálek. La signature de cette déclaration le 21 janvier 1997 par Václav Klaus, Premier ministre tchèque de l’époque, et Helmut Kohl, a notamment permis de constater que les torts commis les uns aux autres appartiennent au passé.