Ces comédies musicales tant aimées des Tchèques

Starci na chmelu

Les comédies musicales les plus aimées des Tchèques seront à l’honneur de notre nouvelle rubrique du dimanche musical. Passant par Starci na chmelu, Limonádový Joe, Noc na Karlštejně et Kdyby tisíc klarinetů, cette musique fascinante reste bien immortelle.

« Starci na chmelu » est bien « la » première comédie musicale qui vu le jour dans une Tchécoslovaquie communiste en 1964. Sur fond de mélodies désormais si connues des Tchèques, elle relate l’histoire de deux étudiants, qui tombent amoureux l’un de l’autre le temps d’un travail saisonnier de la récolte du houblon ; ce houblon tant chéri des Tchèques.

Limonádový Joe
Une des autres comédies musicales adulées par les Tchèques reste bel et bien Limonádový Joe aneb Koňská opera, soit « Joe la limonade ou l’Opéra western ». Il s’agit d’une des comédies tchèques les plus populaires, où les hommes bons ne boivent pas de l’alcool, mais de la limonade Kolaloka, qui maintient l’esprit clair. La loi prend alors forme d’un flingueur, qui, avec son sourire, lumineux sait viser et en plus il sait chanter d’un ténor délicieux.

Une autre comédie musicale, que les Tchèques chérissent, reste bel et bien Noc na Karlštejně, soit la Nuit sur le Karlštejn, ce château du roi Charles IV dont la pierre de fondation a été posée en 1348. Le film, qui date de l’année 1974, évoque alors un moment précis de l’histoire du château, désormais le plus visité de toute la République tchèque, mais où il est alors interdit à l'époque à toute femme de pénétrer les enceintes. Néanmoins, les règles sont bien là pour être brisées. La bande originale a été composée par l’un des compositeurs tchèques les plus prolifiques et talentueux, Karel Svoboda.

Kdyby tisíc klarinetů
Placée dans une zone de service militaire, la comédie musicale Kdyby tisíc klarinetů (S’il y avait milles clarinettes) est témoin d’un changement des armes des soldats en instruments de musique. Une belle métaphore qui devrait devenir réalité de nos jours. La composition est signée Jiří Suchý et Jiří Šlitr, ces deux monstres sacrés de la musique tchèque.