Crise gouvernementale : nouveaux rebondissements
Les négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement, qui durent déjà depuis près de trois mois, ne sont pas près d'être terminées. Jeudi, ODS (droite libérale) et CSSD (social-démocrate), les principaux partis du pays, ont rompu les pourparlers. Le Premier ministre sortant et chef du CSSD, Jiri Paroubek, avait déjà entamé de nouvelles négociations avec le Parti chrétien-démocrate (KDU-CSL), mais ces négociations ont été interrompues vendredi et le président du KDU-CSL, Miroslav Kalousek, a annoncé sa démission après les remous provoqués dans son parti par un éventuel soutien des communistes.
Mirek Topolanek, chef de l'ODS et Premier ministre désigné, a malgré tout indiqué vendredi qu'il présenterait avant la fin de la semaine prochaine son cabinet minoritaire au président de la République. Selon la Constitution, si Vaclav Klaus accepte la liste des ministres, le Premier ministre disposera de 30 jours pour poser la question de confiance aux députés. Le chef de l'Etat ne s'est pas exprimé sur ces derniers revirements. Ce week-end, il doit participer à l'université d'été de la nouvelle économie à Aix-en-Provence, où il doit prononcer un discours sur « l'euroscepticisme et l'européisme ».