Début du procès de l’affaire des cartes électroniques de transports en commun Opencard

C’est devant le Tribunal municipal de Prague et avec la lecture des chefs accusations, qu’a débuté le procès de cinq anciens fonctionnaires du Conseil municipal, poursuivis dans le cadre de l’affaire des cartes électroniques de transports en commun Opencard. Le procureur de la République accuse les cinq hommes d'avoir conclu des contrats désavantageux pour la ville de Prague, il y a plus de cinq ans de cela, lui causant des préjudices à hauteur de dizaines de millions de couronnes. La ville de Prague demande à ces cinq fonctionnaires le versement de dommages et intérêts s’élevant à 70 millions de couronnes (environ 2,8 millions d’euros). Le premier accusé, Ladislav Kendík, a nié en bloc les accusations. Parmi les quatre autres accusés se trouve l’ancien chef du département informatique de la ville de Prague, Ivan Seyček, qui risque jusqu’à huit ans de prison. La police soupçonne en tout dix actuels et anciens conseillers municipaux des partis TOP 09 et ODS, ainsi que l’actuel maire de Prague, Tomáš Hudeček (TOP 09), pour violation de l'obligation de l’administration de biens publics, et violation des règles de concurrence dans le cadre d’un appel d’offres publiques, lancé sous l’ancien maire de Prague, Pavel Bém (ODS). L’appel d’offres n’aurait pas été officiellement publié, et aurait été adressé à un seul fournisseur, la société Haguess, pour la somme de 57 millions de couronnes (environ 2,3 millions d’euros).