Économie/Commerce

Dans ce programme Economie-commerce, nous nous proposons de vous donner les indications principales sur le chômage, de parler ensuite des efforts que fait le gouvernement en faveur du réemploi. Nous répondrons, à travers les résultats d'un sondage au fait de savoir comment les Tchèques voient leurs revenus. Nous dirons un mot sur la collecte des impôts. Et enfin nous parlerons d'une société tchèque en expansion, il y en quand même quelquesunes.

Lors du second trimestre de cette année, le chômage en République tchèque aura été de 8,7%, ce qui, en comparaison avec la même période de l'an dernier, est de 0,3% de plus, mais il est aussi inférieur de 0,8% par rapport au premier trimestre de cette année. Le nombre de chômeurs a augmenté, d'avril à juin de 11.000, ce qui le porte à 449.000. Remédiant aux retombées de la politique énergétique, laquelle tend à abandonner progressivement l'exploitation du charbon, le gouvernement a pris des mesures de nature à favoriser la création d'emplois. Elles concernent avant tout la Moravie du nord et le nord-ouest de la Bohême, où le taux de chômage est des plus élevés dans la République. Les mesures prises permettront la création de 22.000 emplois nouveaux. Le ministère de l'Industrie et du Commerce, ensemble avec le ministère du Travail et des Affaires sociales, préparera, d'ici au 31 octobre, un plan de réintégration professionnelle pour les salariés des mines de lignite appelés à arrêter leur activité entre 2002 et 2004.


Selon un sondage IVVM, peu près 50% des citoyens tchèques estiment que leurs revenus familiaux sont inférieurs à la moyenne. Plus du tiers des personnes interrogées, considèrent avoir un revenu moyen. 13% seulement considèrent que leur revenu est supérieur à la moyenne. En revanche, 57% pensent que leur niveau de vie est plutôt moyen et autant répondent ne pas craindre la pauvreté. Plus intéressant est que, en comparaison avec l'an dernier, le nombre de personnes qui vivent modestement a diminué, tandis que le nombre des familles qui ne se sentent pas obligées de tenir compte de leur revenu dans leurs dépenses courantes, a augmenté. L'an dernier, le pouvoir d'achat a accusé une augmentation de 6% en moyenne, et, lors du premier trimestre de cette année, le salaire réel a augmenté de 3%. Mais la collecte des impôts reste mauvaise.


L'Etat doit encore recouvrer quelque 118 milliards de couronnes. Seulement, l'administration des impôts semble n'avoir ni les moyens financiers ni le personnel suffisant pour lutter contre la fraude fiscale.


"Nous ne disposons pas suffisamment de personnel, ni d'un environnement convenable, si bien que les gros poissons doivent sans doute nous échapper", affirme l'adjointe du directeur des services des impôts de la ville de Ceske Budejovice, Marie Jiranova. Selon elle, c'est tous les jours que l'administration des impôts se heurte à des insuffisances législatives, qui compliquent le travail. Elle ajoute que chaque amendement législatif rétrécit leur compétence en matière de collecte des impôts. Toujours selon Jiranova, il faudrait quelques dizaines d'années pour pouvoir contrôler toutes les entreprises productrices d'impôt. Pour sa part, le porte-parole de la direction des impôts de Prague, Libomir Janousek, déclare qu'ils ont en examen 5 dossiers totalisant quelque 100 millions de couronnes à recouvrer.


Nous en arrivons à la société ETA S.A. Elle a participé cette année avec succès à la plus grande foire européenne des appareils électroménagers, CONFORTEC à Paris. Des centaines de visiteurs eurent l'occasion de faire connaissance avec toute une série de nouveautés qui enrichissent, désormais, l'assortiment proposé par le plus grand fabricant tchèque des appareils électroménagers. Le plus intéressant est de vous présenter la politique de la société dès l'an 2000. Elle se ramène en quelque sorte à l'idéal en matière d'exportation, c'est d'ailleurs ce qui nous a conduits à retenir son cas dans cette émission. Environ 60% des exportations d'ETA sont destinés à l'Europe occidentale. La France, elle-même, avec plus de 150 millions de couronnes, est, après l'Allemagne, le second grand importateur européen. La participation d'ETA à la foire parisienne Confortec a été une réussite. Ses aspirateurs de poussière ont emporté le plus grand succès. Ils représentent le programme de base de la société et l'article principal des exportations : 80% de la production. Les représentants d'ETA ont ramené de Paris des contrats d'un montant de 100 millions de couronnes, plus de 18 millions de FF. Les contrats portent sur 200.000 aspirateurs, des dizaines de milliers de réchauds et d'autres articles. Le plus grand contrat porte sur la livraison de 50.000 aspirateurs à une chaîne de distribution. Il y a aussi des contrats de livraison pour le Proche-Orient (Le Liban, Dubai), pour l'Asie et pour l'Amérique du sud (Argentine, Brésil). En 1999, les exportations d'ETA s'élevaient à 1,3 milliards de couronnes, ce qui représente 55% du chiffre d'affaires de la société. Les livraisons concernaient 48 pays de tous les continents. Une étendue commerciale est évidemment un sujet de soucis. Raison pour laquelle la société avait envoyé à Paris pas moins de 30 agents commerciaux, techniciens et cadres. Chacun, avec une mission précise. Mais avant d'en arriver là, et c'est cela le plus intéressant, ETA a traversé pendant deux ans une mauvaise passe. Les ventes avaient diminué, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. La société a dû se restructurer, notamment en procédant à un dégagement de personnel correspondant à 28% des effectifs, une diminution des stocks et la suppression d'une filiale, l'amélioration de la fabrication en série, et l'inauguration de la coopération, en vue de la modernisation des procédés technologiques, avec la firme italienne De Longhi. La firme ambitionne de renforcer sa position sur le marché occidental, sans attendre l'admission de la République tchèque à l'Union européenne.

Lors du second trimestre de cette année, le chômage en République tchèque aura été de 8,7%, ce qui, en comparaison avec la même période de l'an dernier, est de 0,3% de plus, mais il est aussi inférieur de 0,8% par rapport au premier trimestre de cette année. Le nombre de chômeurs a augmenté, d'avril à juin de 11.000, ce qui le porte à 449.000. Remédiant aux retombées de la politique énergétique, laquelle tend à abandonner progressivement l'exploitation du charbon, le gouvernement a pris des mesures de nature à favoriser la création d'emplois. Elles concernent avant tout la Moravie du nord et le nord-ouest de la Bohême, où le taux de chômage est des plus élevés dans la République. Les mesures prises permettront la création de 22.000 emplois nouveaux. Le ministère de l'Industrie et du Commerce, ensemble avec le ministère du Travail et des Affaires sociales, préparera, d'ici au 31 octobre, un plan de réintégration professionnelle pour les salariés des mines de lignite appelés à arrêter leur activité entre 2002 et 2004.


Selon un sondage IVVM, peu près 50% des citoyens tchèques estiment que leurs revenus familiaux sont inférieurs à la moyenne. Plus du tiers des personnes interrogées, considèrent avoir un revenu moyen. 13% seulement considèrent que leur revenu est supérieur à la moyenne. En revanche, 57% pensent que leur niveau de vie est plutôt moyen et autant répondent ne pas craindre la pauvreté. Plus intéressant est que, en comparaison avec l'an dernier, le nombre de personnes qui vivent modestement a diminué, tandis que le nombre des familles qui ne se sentent pas obligées de tenir compte de leur revenu dans leurs dépenses courantes, a augmenté. L'an dernier, le pouvoir d'achat a accusé une augmentation de 6% en moyenne, et, lors du premier trimestre de cette année, le salaire réel a augmenté de 3%. Mais la collecte des impôts reste mauvaise.


L'Etat doit encore recouvrer quelque 118 milliards de couronnes. Seulement, l'administration des impôts semble n'avoir ni les moyens financiers ni le personnel suffisant pour lutter contre la fraude fiscale.


"Nous ne disposons pas suffisamment de personnel, ni d'un environnement convenable, si bien que les gros poissons doivent sans doute nous échapper", affirme l'adjointe du directeur des services des impôts de la ville de Ceske Budejovice, Marie Jiranova. Selon elle, c'est tous les jours que l'administration des impôts se heurte à des insuffisances législatives, qui compliquent le travail. Elle ajoute que chaque amendement législatif rétrécit leur compétence en matière de collecte des impôts. Toujours selon Jiranova, il faudrait quelques dizaines d'années pour pouvoir contrôler toutes les entreprises productrices d'impôt. Pour sa part, le porte-parole de la direction des impôts de Prague, Libomir Janousek, déclare qu'ils ont en examen 5 dossiers totalisant quelque 100 millions de couronnes à recouvrer.


Nous en arrivons à la société ETA S.A. Elle a participé cette année avec succès à la plus grande foire européenne des appareils électroménagers, CONFORTEC à Paris. Des centaines de visiteurs eurent l'occasion de faire connaissance avec toute une série de nouveautés qui enrichissent, désormais, l'assortiment proposé par le plus grand fabricant tchèque des appareils électroménagers. Le plus intéressant est de vous présenter la politique de la société dès l'an 2000. Elle se ramène en quelque sorte à l'idéal en matière d'exportation, c'est d'ailleurs ce qui nous a conduits à retenir son cas dans cette émission. Environ 60% des exportations d'ETA sont destinés à l'Europe occidentale. La France, elle-même, avec plus de 150 millions de couronnes, est, après l'Allemagne, le second grand importateur européen. La participation d'ETA à la foire parisienne Confortec a été une réussite. Ses aspirateurs de poussière ont emporté le plus grand succès. Ils représentent le programme de base de la société et l'article principal des exportations : 80% de la production. Les représentants d'ETA ont ramené de Paris des contrats d'un montant de 100 millions de couronnes, plus de 18 millions de FF. Les contrats portent sur 200.000 aspirateurs, des dizaines de milliers de réchauds et d'autres articles. Le plus grand contrat porte sur la livraison de 50.000 aspirateurs à une chaîne de distribution. Il y a aussi des contrats de livraison pour le Proche-Orient (Le Liban, Dubai), pour l'Asie et pour l'Amérique du sud (Argentine, Brésil). En 1999, les exportations d'ETA s'élevaient à 1,3 milliards de couronnes, ce qui représente 55% du chiffre d'affaires de la société. Les livraisons concernaient 48 pays de tous les continents. Une étendue commerciale est évidemment un sujet de soucis. Raison pour laquelle la société avait envoyé à Paris pas moins de 30 agents commerciaux, techniciens et cadres. Chacun, avec une mission précise. Mais avant d'en arriver là, et c'est cela le plus intéressant, ETA a traversé pendant deux ans une mauvaise passe. Les ventes avaient diminué, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. La société a dû se restructurer, notamment en procédant à un dégagement de personnel correspondant à 28% des effectifs, une diminution des stocks et la suppression d'une filiale, l'amélioration de la fabrication en série, et l'inauguration de la coopération, en vue de la modernisation des procédés technologiques, avec la firme italienne De Longhi. La firme ambitionne de renforcer sa position sur le marché occidental, sans attendre l'admission de la République tchèque à l'Union européenne.

Auteur: Omar Mounir
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