En Tchéquie, la qualité de l’environnement reste une des moins bonnes de toute l’UE

En matière de qualité environnementale, la République tchèque reste l’un des moins bons élèves de l’Union européenne, selon le nouvel Indice de prospérité et de santé financière dont les résultats ont été communiqués ce mardi. Malgré une progression d’une place par rapport à 2022, elle n’apparaît en effet toujours qu’en 22e position parmi les vingt-sept États membres.

Si la République tchèque est parvenue à augmenter légèrement la part des déchets recyclés (43 %), contrebalancée toutefois par la hausse de 12 % de la quantité de déchets produits (570 kilos/habitant/an), il n’en va pas de même de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’industrie tchèque produit à elle seule 1 932 kilos de CO2 par habitant et par an, soit une augmentation en glissement annuel d’environ 11 %. Selon l’analyse, une des raisons de ces émissions supérieures à la moyenne est que l’économie tchèque est l’une des plus énergivores de l’UE. Comme l’année dernière, la République tchèque affiche également le plus mauvais résultat en ce qui concerne la part des terres touchées par la sécheresse.

L’Indice, qui est le fruit d’un projet conjoint de l’initiative Europe in Data et de la banque Česká spořitelna, évalue l’état de l’environnement selon quatorze indicateurs. Seuls les Pays-Bas, l’Irlande, la Grèce, le Luxembourg et Chypre ont fait moins bien que la République tchèque. Inversement, la Suède figure en tête du classement, comme il y a un an, suivie du Portugal et de la France.