Festival du film scientifique : la naissance d’une coopération franco-tchèque
Ce lundi commence la cinquième édition du Festival du film scientifique. Organisé par l’Université agricole de Prague, cet évènement présente les meilleurs films documentaires tchèques et étrangers traitant des sciences naturelles. Tout comme lors des années précédentes, le public peut parmi ce choix découvrir plusieurs films français. C’est la raison pour laquelle le festival bénéficie désormais du soutien de l’Institut français de Prague, ainsi que de l’Ambassade de France en République tchèque.
« J’ai découvert cette manifestation l’année dernière, lors de la quatrième édition, tout simplement parce que les organisateurs m’avaient invité à la cérémonie officielle pour récupérer les prix qui étaient décerné à certains réalisateurs français. Il s’agissait plus précisément de cinq réalisateurs dont une seule était présente. Je suis donc allé récupérer les autres prix. Et c’est là où j’ai vu le contenu global de la manifestation et j’ai trouvé que le thème était très intéressant. Voilà comment j’ai découvert ce festival. »
Cette année, c’est pour la toute première fois que l’Institut français de Prague et l’Ambassade de France sont les partenaires de ce festival. Pourquoi cette coopération ?« Comme je disais, j’avais découvert ce festival l’année dernière et c’est son contenu en particulier qui m’a intéressé. D’abord, le festival concerne la science et dans mes missions en tant qu’attaché scientifique j’ai aussi la mission de promouvoir la science en général. Mais je m’intéresse aussi aux problématiques qui sont traitées. Ces films relèvent assez souvent des enjeux globaux. On le voit cette année, il y a des questions qui sont liées au climat qui est une question fondamentale qui se pose à toute l’humanité, à l’alimentation, aux problématiques de l’eau… Toutes ces questions-là m’ont amené à m’intéresser à ce festival. »
L’année passée, cinq films français ont été récompensés. Quelle est la présence française cette année ?« L’année passée, cinq sur les neufs prix étaient décernés aux Français. Mais il y avait beaucoup plus de films français qui étaient présents sur le festival. Et cette année, il y en a encore plus à mon sens, mais en tous les cas, il y en a cinq en compétition. Parmi ces cinq, c’est par exemple ‘Space Weather’ de Stéphane Nicolopoulos, ‘Banking Nature’ de Sandrine Feydel et Denis Delestrac, ‘Where the Hills Are Greener’ d’Olivier Dickinson qui sera d’ailleurs présent puisque nous l’avons invité, ou ‘Smallholder Farmers Responses to Climate Change’. Les thématiques donc reviennent, comme je le disais, sur les questions liées au climat, à l’eau ou à l’alimentation. »
Sur quoi repose donc le soutien de l’Institut français et de l’Ambassade de France sur ce festival ?« L’année dernière, lorsque je suis allé à la cérémonie, j’avais discuté directement avec les organisateurs et je me suis dit qu’il m’intéresserait de travailler en coopération, c’est-à-dire d’apporter un soutien direct financier pour le sous-titrage des documentaires français et en même temps de contribuer en invitant Olivier Dickinson. Et en contrepartie, l’idée était de projeter ces documentaires au profit des élèves ici à l’Institut français. Donc, c’était l’idée déjà l’année dernière et c’est ce que l’on va faire cette année. »