Fin du festival international de musique, le Printemps de Prague
Par la 9e symphonie de Beethoven, avec la fameuse Ode de la joie, la Philharmonie tchèque a refermé le festival international de musique, le Printemps de Prague. La tradition de clôturer le festival par cette oeuvre, tout comme de l'inaugurer par Ma Patrie de Bedrich Smetana, est pratiquement aussi longue que le festival lui-même, né en 1946, sur l'initiative de la Philharmonie tchèque.
Aujourd'hui, le Printemps de Prague n'est plus uniquement le festival de musique classique. A la recherche des manifestations inédites, la direction a proposé, cette année, un concert de musique moderne donné dans une usine, du jazz et des fanfares militaires. Plus de 60 concerts et opéras ont été au programme de la 57e édition du festival de cette année. Parmi les invités mondialement célèbres, il y avait les chanteurs Matthias Goerne, Michael Shade et June Andreson, les chefs d'orchestre Leonard Slatkin, Mariss Jansons, Vladimir Ashkenazy, et Ken-Iciro Kobayashi qui a dirigé Ma Patrie. Un événement du festival a été le récital de la mezzo-soprano tchèque Magdalena Kozena. Une sensation de cette édition a été le jeu du pianiste Fazil Say sur son piano aménagé de façon permettant à lui seul un jeu à 4 mains.