Fin du Pacte de Varsovie, il y a dix ans
Il y a dix ans, au palais Cernin, à Prague, les présidents et les ministres des Affaires étrangères de ce qu'on appelait le Traité de Varsovie sonnèrent le glas de ce pacte. L'ex-Union soviétique n'était représentée que par son vice-président Janayev. Depuis 1990, l'ex-Tchécoslovaquie occupait la présidence, et comptait bien oeuvrer pour que ce pacte soit dissout. Un rôle important a été joué par le groupe de Visegrad formé par l'ex-Tchécoslovaquie, la Hongrie et la Pologne. Le groupe arriva à imposer l'abolition des structures militaires du pacte, ensuite à son abolition en tant que tel. La Bulgarie et la Roumanie s'étaient jointes, elles aussi, à ce processus. L'ex-Union soviétique, devant faire face à de multiples conflits internes, dut bien se rendre à l'évidence et accepter la nouvelle situation. Jiri Dienstbier, ancien ministre des Affaires étrangères, et l'un des principaux acteurs de la dissolution du Pacte de Varsovie, rappelle, à l'occasion du dixième anniversaire de cette dissolution, qu'elle a démontré que les petits pays ont aussi leur mot à dire dans l'histoire...