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Daniel Křetínský explique s'intéresser à la presse par "engagement citoyen"
Dans un entretien accordé au quotidien Les Echos ce weekend, Daniel Křetínský explique les raisons qui l'ont motivé à se porter acquéreur de 49 % des parts du journal Le Monde, détenues jusqu'alors par le banquier Matthieu Pigasse. D'après le milliardaire tchèque, propriétaire du groupe énergétique EPH et du club de football du Sparta Prague, cet investissement correspond en fait à "un engagement citoyen". Se défendant d'être "un agent des intérêts russes", Daniel Křetínský fait part dans cette interview de son attachement aux valeurs démocratiques et de son inquiétude face au "populisme". "J'ajouterais néanmoins avoir aussi un profond intérêt intellectuel pour les enjeux auxquels la presse doit faire face aujourd'hui", développe-t-il encore.
Différents médias ont fait l'hypothèse que Daniel Křetínský investissait dans le célèbre quotidien du soir pour gagner de l'influence, avec en vue, notamment, un possible intérêt pour la privatisation du groupe énergétique français Engie, voulue par Emmanuel Macron. Pour les Echos, l'homme d'affaires tchèque dément s'intéresser à Engie. Dans ce long entretien, il évoque encore de nombreux sujets, et en particulier sa position face à la nécessité de décarboner l'économie.
A Shanghai, Miloš Zeman visite la China International Import Expo en compagnie du président chinois
Le chef de l'Etat tchèque, Miloš Zeman, a poursuivi ce lundi son séjour en Chine en participant à Shanghai à l'inauguration de la foire China International Import Expo, dont c'est la première édition. A travers cet événement, qui se déroule toute la semaine dans l'une des plus grandes infrastructures au monde, Pékin souhaite rééquilibrer sa balance commerciale et perdre sa réputation de pays uniquement exportateur.
M. Zeman a assuré la visite du stand tchèque pour son homologue chinois Xi Jinping. Cet espace, où exposent des entreprises tchèques, propose aussi une rétrospective des réussites industrielles tchèques. Les deux chefs d’Etats se sont notamment entretenus du projet chinois de « nouvelle route de la soie », un projet visant à intensifier les échanges entre la Chine et le reste du monde.
130 pays participent à cette foire, qui dit annoncer "une nouvelle ère et un futur commun". En Chine, M. Zeman est accompagné de quelque 70 représentants d'entreprises, une délégation organisée par la Chambre économique de République tchèque. Actuellement, Prague est très largement déficitaire dans ses échanges avec Pékin, avec seulement 56 milliards de couronnes d'exportations pour des importations atteignant 475 milliards.
Le ministre des Affaires étrangères veut une diplomatie qui défende les droits de l'Homme
Le social-démocrate Tomáš Petříček, ministre des Affaires étrangères, veut une diplomatie qui défende non seulement les intérêts économiques de la République tchèque, mais aussi les droits de l'Homme. Dans un entretien accordé à l'agence de presse ČTK, il estime qu'il est possible de concilier ces deux aspects. "Je suis persuadé qu'un pays comme le nôtre devrait avoir une politique étrangère sûre d'elle-même", explique Tomáš Petříček. "Une politique étrangère sûre d'elle-même, cela ne veut pas seulement dire une diplomatie économique et la défense d'intérêts nationaux, mais aussi de promouvoir les valeurs importantes pour notre société : la défense des droits de l'homme, le renforcement de la démocratie, l'indépendance des journalistes", poursuit le ministre.
Dans cette interview, le social-démocrate défend aussi l'idée d'une intégration rapide à l'Union européenne des pays des Balkans. Il souhaite que des Etats comme la Tchéquie et la Slovaquie agissent en ce sens. "Pour nous, il est important que les négociations d'adhésion avec l'Albanie et avec la Macédoine débutent l'an prochain, que celles avec la Serbie et le Monténégro s'accélèrent", déclare-t-il.
Les prestations familiales devraient augmenter seulement à partir de 2020
Les prestations familiales pour un congé parental augmenteront a priori à partir de l'année 2020 et la hausse sera de 80 000 couronnes (environ 3000 euros). D'après la Télévision publique tchèque (ČT), qui rapporte l'information, la ministre du Travail et des Affaires sociales, la sociale-démocrate Jana Maláčová et celle des Finances Alena Schillerová, du mouvement ANO, sont parvenues à un compromis sur le sujet.
Le cabinet de la ministre sociale-démocrate était en effet en faveur d'une augmentation en deux temps, avec une première réévaluation de 40 000 couronnes dès l'année prochaine et une seconde, du même montant, d'ici à la fin du mandat du gouvernement. Alena Schillerová était elle opposée à cette variante, car le budget prévu pour l'exercice 2019 n'inclut pas la hausse.
Les prestations familiales pour la naissance d'un enfant s'élèvent aujourd'hui à 220 000 couronnes (8 500 euros). L'accord de coalition entre le mouvement ANO et la social-démocratie prévoit leur augmentation, une décision avec laquelle tous les partis représentés à la Chambre des députés sont d'accord.
Education : deux tiers des parents tchèques disent avoir recours à des punitions corporelles
Environ les deux tiers des parents tchèques auraient recours à des punitions corporelles dans l'éducation de leurs enfants. C'est l'une des conclusions du rapport annuel de l'association de la Ligue des hommes ouverts (LOM), réalisé avec le concours de l'agence Nielsen Admosphere. La moitié des parents concernés disent le plus souvent utiliser la fessée ou des tapes sur les mains pour punir leur progéniture. La gifle est en usage chez un cinquième d'entre eux. D'après l'association, cette attitude face aux violences éducatives n'a pas évolué ces cinq dernières années.
Dans la plupart des pays européens, mais pas en République tchèque ou même en France, ces gestes sont interdits par la loi. L'étude révèle également que les deux cinquièmes des parents tchèques considèrent qu'il ne s'agit pas de violences corporelles.
Le funiculaire de Petřín à l'arrêt pour un mois de révision
Le funiculaire de Petřín à Prague, qui permet d'accéder au sommet de la colline depuis la station Újezd, ferme au public à partir de ce lundi pour faire l'objet d'une révision d'environ un mois. Sa réouverture est prévue pour le 9 décembre prochain. Chaque année, la société pragoise en charge des transports en commun procède à ce contrôle technique.
Avec près de deux millions de voyageurs l'an passé, le funiculaire est l'une des attractions touristiques les plus populaires de République tchèque. Il a été construit en 1891 et a été électrisé en 1932. La ligne est longue de plus de 500 mètres pour un dénivelé de quelque 130 mètres.
Météo
C’est une belle journée ensoleillée qui attend les Tchèques ce mardi, jour de la fête des Liběna. Il y a bien quelques nuages mais qui se font particulièrement discrets. Les températures sont relativement chaudes pour la saison et vont de 14 à 18 °C pour les maximales.