• 18/11/2020

    Les élèves des premières et deuxièmes classes du primaire (équivalent du CP et CE1 en France) sont retournés à l'école ce mercredi. Les écoles dites spéciales, qui accueillent des élèves souffrant d’un léger handicap mental, accueillent également de nouveau des élèves. Le port du masque est obligatoire en classe.

    La plupart des écoles du pays, à l’exception des écoles maternelles, sont fermées depuis le 14 octobre, les élèves suivant leur enseignement à distance.

  • 17/11/2020

    Une statue en bronze, appelée « Flamme » (Plamen en tchèque), a été dévoilée ce mardi à côté du nouveau bâtiment du Musée national par le ministre de la Culture Lubomír Zaorálek, le directeur du musée national Michal Lukeš et son auteur, le sculpteur Antonín Kašpar.

    La statue est située sur le pylône de 30 mètres construit parallèlement au bâtiment, qui était autrefois le Parlement de la Tchécoslovaquie. Le concepteur du pylône, Karel Prager, avait l'intention de placer la flamme de granit sur la structure en l'honneur de Jan Palach, l'étudiant qui s'est immolé par le feu en 1969 sur la place Venceslas pour protester contre l'apathie de la population tchécoslovaque suite à l'écrasement du Printemps de Prague.

    Cependant, il a été gardé secret que la flamme était en l'honneur de Palach et le régime a interdit de placer la statue sur le pylône dans les années 1970. L'intention originale de l'architecte a été oubliée jusqu'à ce que ses créations soient redécouvertes récemment : https://francais.radio.cz/au-nez-et-a-la-barbe-des-communistes-un-monume...

  • 17/11/2020

    Le soleil devrait briller au moins en partie ce mercredi, avec des températures maximales autour de 11°C à Prague.

  • 17/11/2020

    « La Chine demande expressement à la partie tchèque de respecter les normes fondamentales du droit internationales et des relations internationales, de respecter les fondements de l'Etat de droit (...) et ne s'immisce pas dans les affaires intérieures de la Chine dont les affaires liées à Hongkong » : ainsi a réagi mardi l'ambassade de Chine à Prague, tandis que la République tchèque célèbre sa "Journée de la lutte pour la liberté et la démocratie".

    La veille, le ministère tchèque des Affaires étrangères avait publié un communiqué condamnant les récentes initiatives politiques de Pékin dans l'ancienne colonnie britannique, qui représentent « une nouvelle attaque contre l'autonomie locale, le pluralisme politique et la liberté garantie par le principe un pays-deux systèmes ».

    Le Parlement chinois a autorisé le 11 novembre le gouvernement de Hongkong à révoquer tout député « mettant en danger la sécurité nationale, prônant l’indépendance de la région administrative spéciale, ou favorisant une ingérence étrangère ».

  • 17/11/2020

    Ce mardi 17 novembre, la République tchèque célèbre le 31e anniversaire de la répression brutale de la police contre les jeunes manifestants sur Národní třída à Prague, ce qui a déclenché la révolution de Velours et la fin du régime communiste en 1989.

    Le Premier ministre Andrej Babiš, dont la présence sur la liste des agents de la StB communiste est souvent évoquée lors de cet anniversaire, a déposé des fleurs devant le mémorial des événements de Národní třída mardi matin. Plusieurs autres politiciens et représentants de l'État ont fait de même, y compris le ministre de la Santé, Jan Blatný, qui a déclaré que l'unité montrée par le pays dans la révolution de velours était nécessaire aujourd'hui pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. "Il fallait à l'époque se rendre sur la Place, aujourd'hui restez à la maison", a indiqué le ministre sur Twitter.

    Le 17 novembre est également l'anniversaire de la fermeture par le régime nazi des universités du protectorat de Bohême et de Moravie en 1939. En souvenir de cette triste date, les étudiants qui déposé des couronnes de fleurs à Prague devant la cité universitaire Hlávek (Hlávkovy koleje), lieu traditionnel de commémoration de l'événement.

    La police tchèque demande au public de rester chez à la maison le jour de la fête nationale, afin d'éviter la propagation du coronavirus. La plupart des célébrations marquant cette « Journée de la lutte pour la liberté et la démocratie » se déroulent cette année en ligne en raison de l'épidémie.

    La chanson Prière pour Marta, hymne officieux du pays interprété par Marta Kubišová, est jouée à cette occasion par les stations nationales de radio à 17h11.

  • 17/11/2020

    À partir de ce mardi, les voyages d'affaires vers les pays à haut risque touchés par le coronavirus (c'est à dire la très grande majorité des pays européens) sont possibles dans un délai 24 heures au lieu de 12 heures précédemment.

    Pour cette période de 24 heures, un test de coronavirus négatif ne sera pas nécessaire, a informé le ministère des Affaires étrangères via Twitter. Les personnes pourront également passer les frontières dans des cas exceptionnels, par exemple pour des raisons de santé, de famille ou de travail.

    Par ailleurs, le ministère tchèque a indiqué favoriser également à partir de ce mardi la réunion de couples mixtes non mariés, également dans le cas où un des partenaires a besoin d'un visa d'entrée en République tchèque.

  • 17/11/2020

    Le chef du gouvernement tchèque Andrej Babiš (ANO), échaudé par un automne plus que difficile à cause de la pandémie de coronavirus, se montre prudent quant à l'actuelle tendance au ralentissement des contaminations.

    "Je ne me montrerais pas enthousiasmé par le fait que nous avons réussi", a indiqué le Premier ministre aux journalistes mardi à l'occasion du 31e anniversaire de la révolution de Velours. Il a précisé resté sceptique à cause notamment du taux de positivité des tests Covid-19 toujours élevé et du nombre de personnes âgées de plus de 65 ans contaminées.

    "Il nous faut maintenant tenir, parce qu'il est important de réussir avant Noël, pour que les enfants puissent retourner à l'école - c'est désormais important", a conclu Andrej Babiš.

  • 16/11/2020

    Le gouvernement demandera à la Chambre des députés de prolonger l’état d’urgence sanitaire de trente jours supplémentaires jusqu’au 20 décembre, a annoncé, ce lundi, le Premier ministre Andrej Babiš. Déjà prolongé une première fois, mais seulement jusqu’au 20 novembre, l’état d’urgence, état spécial qui permet aux différents ministères de prendre des mesures restreignant les libertés individuelles, a été rétabli au début du mois d’octobre.

    Les députés devraient se prononcer ce jeudi. S’ils accédaient à la demande du cabinet, cela signifierait que cet état durera plus longtemps que les 66 jours au printemps (du 12 mars au 17 mai). La poursuite de l’application de nombreuses de restrictions anti-Covid-19 dépend du maintien de cet état d’urgence.

    En République tchèque, l’état d’urgence ne peut être décrété qu’une seule fois par le gouvernement, et ce pour une durée maximale de 30 jours. L’aval de la Chambre basse du Parlement est ensuite nécessaire.

  • 16/11/2020

    Alors qu’elles déplorent toutes de fortes pertes, un nombre croissant de brasseries en République tchèque envisagent de recourir à des lienciements pour faire face à la difficile conjoncture économique. Selon une enquête menée à la fin du mois d’octobre par la Fédération tchèque des brasseries et des malteries (ČSPS) auprès de 90 producteurs de bière de différentes tailles, un tiers d’entre eux, et notamment les plus importants, qui prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires comprise entre 20 et 40%, pourraient se séparer de plusieurs de leurs employés.

    Selon la présidente de la ČSPS, les ventes de bière en pression pour l’ensemble de cette année devraient être inférieures d’au moins 30% à celles de 2019, et les exportations souffrent également. Conscientes de leurs difficultés en temps normal à trouver de la main-d’œuvre compétente, de nombreuses brasseries affirment néanmoins inversement vouloir faire le dos rond pour conserver leur personnel.

  • 16/11/2020

    Une majorité de Tchèques considèrent Václav Havel comme le meilleur président tchèque de l’ère post-communiste. Selon un sondage mené par l’agence STEM/MARK, dont les résultats ont été communiqués ce lundi, 58% des personnes interrogées pensent que celui qui a été président de la Tchécoslovaquie de décembre 1989 à juillet 1992, puis de la République tchèque de 1993 à 2003, a été leur meilleure représentant.

    Václav Havel, décédé en 2011, devance Václav Klaus (2003-2013), l’autre grande figure politique des années de transformation du pays, et son successeur, l’actuel chef de l’Etat Miloš Zeman, dont le second mandat arrivera à terme en 2023. Seuls 29% des Tchèques pensent que Klaus ou Zeman ont été leur meilleur président, tandis que 13% ne se sont pas prononcés. Inversement, 52% estiment que Miloš Zeman est le moins des trois dans l’exercice de ses fonctions.

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