Infos

Conséquence de la pandémie de coronavirus et des diverses mesures de restriction prises par le gouvernement, l’économie tchèque s’est contractée de 10,9% au cours du deuxième trimestre, selon la nouvelle estimation révisée publiée ce vendredi par l’Office national des statistiques.

Magré la reprise progressive de l’activité observée depuis le mois de mai, notamment dans le secteur industriel, après un mois et demi de quasi-paralysie, il s’agit de la baisse la plus importante du produit intérieur brut dans l’histoire de la République tchèque depuis 1993.

Mi-septembre, le ministère des Finances a annoncé qu’il prévoyait une récession de l’ordre de 6,6% pour l’ensemble de cette année, avant le retour envisagé d’une croissance de 3,9% en 2021 pour une économie tchèque très dépendante de ses exportations et de l’évolution de l’activité sur le marché européen.

Le chômage en République tchèque à la fin du mois de septembre est resté stable à un taux de 3,8%, identique à celui du mois d’août, selon les chiffres publiés par le Bureau du travail ce vendredi. Un peu plus de 277 000 personnes étaient sans emploi, soit le total le plus élevé de ces trois dernières années pour un mois de septembre. Pour autant, il continue de s’agir d’un des taux les plus faibles au sein de l’Union européenne. Néanmoins, à titre de comparaison, il était de 2,7% en septembre 2019.

Le district de Karviná, région industrielle de l’est du pays, présente le taux le plus élevé avec 8,1%, devant le district de Most (7%) en Bohême du Nord et la ville d’Ostrava (6,7%). A l’autre bout de l’échelle, les régions voisines de Pardubice (2,6%) et de Hradec Králové (2,9%) en Bohême de l’Est, de Bohême du Sud (2,7%) ou encore de Zlín (2,9%) en Moravie sont les moins frappées par le chômage.

La République tchèque et la Pologne entendent continuer à négocier dans le but de trouver un arrangement dans le dossier relatif à l’extension de la mine à ciel ouvert de charbon de Turów. C’est ce qu’ont fait savoir les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Tomáš Petříček et Zbigniew Rau, à l’issue de leur rencontre à Prague jeudi. Cette réunion intervenait après que Prague, où le gouvernement est fortement opposé au projet, a cette semaine sollicité l’avis de la Commission européenne.

Selon le chef de la diplomatie tchèque, il appartient à la Pologne de garantir que l’extension de la mine, qui se trouve dans le sud-ouest de la Pologne à proximité des frontières avec la République tchèque et l’Allemagne, ne menace pas l’alimentation en eau potable des communes voisines tchèques.

Tomáš Petříček et Zbigniew Rau ont également discuté de la situation en Biélorussie. « Nos deux pays ont leur expérience historique et les événements de ces derniers mois en Biélorussie nous rappellent ce qui s’est passé en République tchèque et en Pologne il y a quelques décennies », a souligné Tomáš Petříček. Prague et Varsovie souhaitent que l’Union européenne fasse du soutien à la société civile en Biélorussie une de ses priorités en matière de politique extérieure.

Le Viktoria Plzeň battu par l’Hapoël Beer Sheva (0-1) en Israël jeudi soir en barrages, seuls trois clubs tchèques participeront à la phase de poules de la Ligue Europa cet automne.

Vainqueur de l’Apoel Nicosie (1-0) sur sa pelouse en Bohême du Nord grâce à un penalty transformé par son milieu de terrain guinéen Kamso Gana en toute fin de match, le Slovan Liberec a rejoint les deux clubs pragois du Sparta et du Slavia.

Tous connaissent leurs adversaires suite au tirage au sort effectué ce vendredi. Dans le groupe C, le Slavia affrontera les Allemands du Bayer Leverkusen, l’Hapoël Beer Sheva et l’OGC Nice. Dans le groupe H, le Sparta se mesurera au Celtic Glasgow, à l’AC Milan et à Lille, et enfin, dans le groupe J, Liberec aux Belges de Gand, aux Serbes de l’Etoile rouge de Belgarde et aux Allemands d’Hoffenheim.