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Les présidents de l’ODS, Petr Fiala, de TOP 09, Markéta Pekarová Adamová, et du KDU-ČSL, Marek Výborný, ont signé lundi midi un mémorandum sur une candidature commune aux élections législatives de 2025. « Notre objectif est sans ambiguïté, nous ne voulons pas nous contenter de nous présenter aux élections, mais nous voulons les gagner et former un gouvernement de centre-droit qui achèvera les réformes que nous avons entamées », a affirmé le Premier ministre Petr Fiala.

Selon les représentants des trois partis, les prochaines élections législatives seront une bataille entre les forces pro-démocratiques, la gauche et les populistes. « Nous sommes confrontés à des adversaires qui sont prêts à mentir, à dire des bêtises et à faire appel aux passions humaines les plus basses », a déclaré M. Fiala, avant de conclure : « Nous sommes capables de gagner cette bataille. »

La coalition des trois partis, nommée Spolu (Ensemble), prévoit de présenter son programme en février. Selon les dernières estimations, le mouvement ANO de l’ancien Premier ministre, Andrej Babiš, reste toujours en tête des sondages avec 35,5 % des intentions de vote, loin devant l’ODS (14,5 %), TOP 09 (4,5 %) et le KDU-ČSL qui, avec moins de 5 % des intentions de vote, ne serait pas représenté à la chambre basse en l’absence d’une candidature commune.

Il y a tout juste 106 ans, le 28 octobre 1918, l’indépendance de la Tchécoslovaquie était proclamée à la Maison municipale à Prague. La fondation de la jeune république au lendemain de la Première Guerre mondiale, sur les ruines de l’empire austro-hongrois, marqua la fin de quatre siècles de domination des Habsbourg sur les Pays tchèques. Aujourd’hui la Tchécoslovaquie n’existe plus, mais les Tchèques continuent, le 28 octobre, d’honorer la mémoire de ceux qui se sont battus pour l’indépendance.

Ainsi, comme le veut la coutume, les commémorations officielles ont débuté lundi à 10 h sur l’esplanade du mémorial national de Vítkov à Prague. Après avoir passé en revue les troupes, le président de la République a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, suivi par le Premier ministre et les présidents des deux Chambres du Parlement.

A l’issue de la cérémonie, le chef de l’Etat a rejoint la place du Château où il a rendu hommage au premier président tchécoslovaque, Tomáš Garrigue Masaryk (1918-1935), dont la statue est située face à la porte des Titans. Le président a ensuite procédé à la nomination et à la promotion de huit généraux dans le Pavillon du jeu de paume.

Le programme des commémorations s’est achevé par la cérémonie de remise de décorations dans la salle Vladislav du Château de Prague, à 20 h. Cette année, le président a décoré 56 personnalités.

Pour la deuxième année consécutive, l’épicéa qui trônera au centre du marché de Noël sur la place de la Vieille-Ville à Prague proviendra de la région de Liberec. L’épicéa de 22 mètres de haut, choisi parmi 45 candidatures dans le cadre d’un concours mi-octobre, est situé dans le village de Krompach dans le nord de la Bohême.

Menaçant de tomber sur une maison voisine, l’arbre était voué à être coupé. Son abattage devrait avoir lieu le 23 novembre. L’arbre sera ensuite transporté à Prague dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 novembre. Après les fêtes, l’épicéa sera de nouveau vraisemblablement récupéré par des écoles professionnelles qui l’utiliseront pour fabriquer des meubles en bois.

Dimanche, le ministre des Affaires étrangères tchèque, Jan Lipavský, était l’invité de Terezia Tománková sur la chaîne CNN Prima News. Interrogé sur une éventuelle reprise des consultations intergouvernementales avec la Slovaquie, le chef de la diplomatie a répondu que le moment n’était pas encore venu. Toujours selon lui, il doit s’agir d’une décision et d’un accord des premiers ministres des deux pays.

Le cabinet du Premier ministre Petr Fiala a suspendu les consultations intergouvernementales avec la Slovaquie en mars 2024, quelques mois seulement après le retour au pouvoir de Robert Fico à Bratislava. Cette décision avait été motivée en raison des divergences d’opinion sur des questions clefs de politique étrangère, notamment concernant le soutien à apporter à l’Ukraine.

Il est également peu probable que l’accord de conciliation, aux allures d’arrangement politique, conclu récemment entre le ministère de l’Intérieur slovaque et le leader du mouvement ANO, Andrej Babiš, quant au rôle supposé de ce dernier au sein de la StB, joue en faveur d’un rapprochement entre les deux gouvernements - Andrej Babiš étant le principal adversaire politique de l’actuel Premier ministre, Petr Fiala.