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Le Premier ministre slovaque Robert Fico était ce vendredi en Tchéquie, où il a rencontré le Premier ministre Petr Fiala (ODS). A l’issue de cette rencontre, le nouveau chef du gouvernement slovaque a fait savoir que les deux pays avaient des points de vue similaires sur la plupart des questions, à l’exception des livraisons d’armes à l’Ukraine. S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de leur rencontre, Robert Fico a déclaré que la Slovaquie était pleinement engagée en tant que membre de l’UE et de l’OTAN et qu’elle était prête à remplir ses obligations.

Parmi les sujets abordés entre les deux dirigeants, la coopération dans les domaines de l’énergie, des transports, de la sécurité et de la défense. Ils ont également convenu de poursuivre la tradition des réunions gouvernementales conjointes, en se rencontrant en Tchéquie au printemps prochain.

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées sur les berges de la Vltava, près du siège du gouvernement tchèque, ce vendredi matin, pour protester contre la venue du Premier ministre slovaque, arborant des drapeaux de l’UE et de l’Ukraine alors que le nouveau Premier ministre a annoncé que son pays stoppait son aide à l’Ukraine.

Cette visite à Prague est le premier voyage officiel à l’étranger de Robert Fico en tant que nouveau chef du gouvernement slovaque.

La Tchéquie a fait l'acquisition de nouvelles capacités dans l'un des terminaux terrestres de gaz naturel liquéfié (GNL) en construction en Allemagne. Le groupe énergétique semi-public ČEZ a signé un contrat de 15 ans avec l'opérateur, avec une option d'extension, ont déclaré aujourd'hui à la presse le Premier ministre Petr Fiala et le directeur de ČEZ, Daniel Beneš.

Prague disposera de deux milliards de mètres cubes de gaz par an à partir de 2027 au terminal de Stade, près de Hambourg, ce qui correspond à plus d'un quart de la consommation nationale.

Actuellement, la Tchéquie loue une partie d'un terminal GNL aux Pays-Bas jusqu'en 2027.

Le club pragois du Slavia a été condamné à une amende totale de 91 625 euros (environ 2,23 millions de couronnes) pour les événements survenus lors du match de Ligue Europa à domicile gagné 2-0 contre l'AS Rome. Insultes et fumigènes sont les principales raisons de l'amende la plus élevée que la Commission de discipline de l'UEFA ait prononcée jusqu'à présent. En outre, la tribune nord  du stade Eden est suspendu avec sursis et l'entraîneur adjoint Zdenek Houštecký a reçu une suspension d'un match pour comportement antisportif.

Parmi les clubs tchèques, seul le Sparta a payé davantage en 2018 en raison des perturbations des supporters lors du deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa contre le Spartak Subotica. Le club de Letna avait payé deux amendes d'un montant total de 100 000 euros (plus de deux millions et demi de couronnes au total) et avait dû jouer à huis clos le match suivant à domicile.

Les contrôles à la frontière avec la Slovaquie se poursuivront au moins jusqu'au 3 janvier. Le gouvernement a approuvé mercredi la proposition du ministre de l'Intérieur, Vít Rakušan. Les contrôles aléatoires, qui sont censés empêcher la migration illégale à travers le territoire tchèque, auraient sinon pris fin à minuit. M. Rakušan a souligné, à l'issue de la réunion du cabinet, que cette mesure était une réponse au "domino migratoire" en Europe centrale et que la Tchéquie ne pouvait pas faire autrement compte tenu des décisions prises par les États voisins, dont l'Allemagne.

Prague, en coordination avec Varsovie, a commencé les contrôles à sa frontière avec la Slovaquie le 4 octobre, pour une durée initiale de dix jours. "Lundi prochain, une réunion du V4 (Tchéquie, Slovaquie, Pologne, Hongrie) aura lieu en Hongrie à l'instigation de Prague, principalement consacrée aux questions de migration dans l'espace européen et d'Europe centrale", a déclaré Vít Rakušan. Il a précisé que les ministres de l'Intérieur de l'Autriche et de l'Allemagne seraient également présents. L'objectif est de parvenir à un plan pour la fin des contrôles.