• 19/11/2023

    La question des faibles pensions des anciens dissidents est honteuse et l’État doit la résoudre dès que possible, ont convenu des représentants de la coalition gouvernementale et de l’opposition à la Télévision tchèque. Marek Benda, président des députés du parti civique-démocrate ODS, a fait savoir que la coalition allait s’atteler au problème.

    Jiří Gruntorád, signataire de la Charte 77 et fondateur de Libri prohibiti, une bibliothèque rassemblant littérature d'exil et de samizdat, a critiqué l’absence de solution au problème des maigres pensions des anciens dissidents. Il appelé le ministre du Travail, Marian Jurečka (KDU-ČSL), à démissioner de ses fonctions. Vendredi, il a par ailleurs entamé une grève de la faim pour soutenir sa demande.

    Les faibles pensions des opposants au régime communiste sont souvent dues à des années passées en prison, à une émigration forcée ou à une incapacité de travailler. De nombreuses personnes n’ont pas été autorisées à exercer leur profession d’origine et n’ont occupé que des emplois subalternes faiblement rémunérés.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 19/11/2023

    Lundi, jour de fête des Nikola, grisaille mais températures relativement douces pour la saison : 12 °C pour les moyennes maximales. Un rafraîchissement est attendu en milieu de semaine.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 19/11/2023

    La Tchéquie n’est pas certaine de pouvoir respecter ses engagements envers l’OTAN l’année prochaine. Le ministre de la Défense, Jana Černochová (ODS), a reconnu qu’il pourrait y avoir des difficultés à parvenir à bel et bien allouer 2 % du PIB au secteur.

    Sur les 160 milliards de couronnes que le gouvernement veut consacrer à la défense, plus de huit milliards et demi iront à d’autres institutions, telles que l’administration nationale des réserves matérielles, le ministère des Transports ou l’Office national pour la cybersécurité et la sécurité de l’information. Or, la République tchèque doit prouver à l’OTAN que ces dépenses sont clairement liées à la défense nationale.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 19/11/2023

    Deux défenseurs, Jakub Brabec et Vladimír Coufal, et un attaquant, Jan Kuchta, ont été exclus de l’équipe nationale tchèque de football, à la veille du match crucial qui doit l’opposer à la Moldavie pour une qualification pour l’Euro 2024. Les trois joueurs auraient contrevenus aux règles internes de la Reprezentace, a-t-on appris via le compte X/Twitter de l’équipe, sans d’autres précisions.

    Selon le quotidien Sport, les trois joueurs auraient passé la nuit de samedi à dimanche dans un club de la ville d’Olomouc et consommé de l’alcool jusqu’à des heures matinales.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 19/11/2023

    La ville de Žatec et son houblon sont désormais officiellement inscrits sur la liste du patrimoine de l’Unesco après la remise, samedi, aux autorités municipales du certificat par le ministre de la Culture, Martin Baxa (ODS). La ville ainsi que la région alentour se préparent actuellement à une hausse du nombre de touristes.

    La décision d’inscrire Žatec a été prise en septembre dernier à Riyad en Arabie Saoudite lors de la 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 19/11/2023

    Une messe de requiem à la mémoire de l’ancien ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, se tiendra à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne le 16 décembre prochain, rapportait samedi l’agence de presse APA.

    Grande personnalité de la scène politique tchèque, Karel Schwarzenberg est décédé le 11 novembre dernier à Vienne à l’âge de 85 ans. Il avait passé une grande partie de sa vie en exil en Autriche avant de revenir dans son pays d’origine après la révolution de Velours. Ses obsèques, quant à elles, auront lieu le 9 décembre prochain à la cathédrale Saint-Guy au Château de Prague.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 19/11/2023

    La diplomatie tchèque est parvenue à faire évacuer de la bande de Gaza deux parents de citoyens tchèques. Ceux-ci sont désormais pris en charge par l’équipe consulaire de l’ambassade de République tchèque au Caire, a fait savoir le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavský (Pirates) sans donner plus de détails.

    Il y a deux jours, le porte-parole du ministère avait annoncé que les autorités tchèques avaient connaissance de sept ressortissants tchèques et trois de leurs parents souhaitant bénéficier d’une aide pour quitter la bande de Gaza. Déjà, en début de semaine, le chef de la diplomatie avait confirmé qu’un ressortissant tchèque et l’un de ses proches avaient été évacués de la région.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 18/11/2023

    Dimanche, jour de fête des Alžběta, grisaille et averses au programme, mais légère hausse du mercure avec 12 °C pour les moyennes maximales.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 18/11/2023

    Vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur adjoint de la République tchèque à Moscou, Jiří Čistecký, pour lui faire part du désaccord du pays avec l’inscription d’une société administrant des biens russes en Tchéquie sur une liste des sanctions entraînant le gel de ses actifs.

    La diplomatie tchèque a confirmé que son chargé d’affaires avait été invité au ministère russe des Affaires étrangères, mais n’a donné aucun autre détail. L’ambassadeur tchèque en Russie est officiellement Vítězslav Pivoňka, bien qu’il soit basé en Tchéquie depuis plusieurs mois.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 18/11/2023

    Une écrasante majorité des personnes (90 %) pensent que la société tchèque est fracturée et que la défiance prévaut. 80 % des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête Median perçoivent les hommes politiques comme un facteur de division. Les gens pensent aussi majoritairement que la société tchèque manque d’une vision claire et estiment nécessaire un débat à l’échelle nationale.

    « A la faveur de la Journée de lutte pour la liberté et la démocratie (le 17 novembre, ndlr), 59 % des personnes déclarent que la censure et les restrictions à la liberté d’expression ont fait leur retour dans nos vies et la moitié des gens ont parfois peur d’exprimer ouvertement leurs opinions », note l’agence Median. Plus de la moitié des Tchèques craignent de perdre leur liberté à l’avenir. Un quart d’entre eux pensent qu’ils vivent déjà dans une situation de non-liberté. La majorité des personnes interrogées perçoivent un risque de restriction à la liberté dans le contexte du Covid-19, selon cette enquête.

    L’agence STEM/MARK a également publié une enquête vendredi à l’occasion du 17 novembre. Selon ce sondage, un Tchèque sur six pense que la situation des gens était meilleure avant 1989. Mais plus de la moitié pensent le contraire. La génération la plus âgée en particulier, ainsi que les personnes moins instruites et aux revenus plus faibles, sont sceptiques quant à l’évolution de la situation après 1989.

    Auteur: Anna Kubišta

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