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Le ministre du Travail et des Affaires sociales, Marian Jurečka (KDU-ČSL), a annoncé que l’État allait revaloriser les pensions de retraite des anciens dissidents pour les porter au niveau de la moyenne nationale et que son ministère proposerait un projet de loi allant dans le sens d’une compensation. Les anciens opposants au régime communiste touchent actuellement des pensions faibles, en général, parce qu’ils ont été en prison, ont été poussés à l’émigration par la police politique ou obligés d’occuper des emplois subalternes.

Le ministre a donné ces assurances dans le but d’inciter Jiří Gruntorád, ancien signataire de la Charte 77, d’arrêter sa grève de la faim entamée le 17 novembre dernier pour protester contre le traitement réservé aux anciens dissidents. Ce dernier, qui demande la démission du ministre, a déclaré qu’il ne reculerait pas.

Prague a proposé à l’Union européenne de limiter les déplacements des diplomates russes dans l’espace Schengen. Selon le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavský (Pirates) de nombreuses activités d’espionnage sont menées sous couvert diplomatique, un « secret de Polichinelle » selon lui. La proposition en est pour l’heure au stade des discussions et aucune décision définitive n’a été prise par les Vingt-Sept.

La Tchéquie propose que les diplomates russes reçoivent des visas et des permis de séjour qui leur permettent de se déplacer uniquement dans le pays où ils en ont fait la demande et non dans l’ensemble de l’espace Schengen. Parallèlement, selon le Financial Times qui avait évoqué la proposition, Prague souhaite que l’UE n’accepte que les passeports biométriques, qui sont plus difficiles à falsifier ou à relier à de fausses identités. Selon le journal, la diplomatie tchèque a soumis la proposition la semaine dernière dans le cadre des négociations sur le 12e paquet de sanctions contre la Russie.

La police militaire et le Centre national contre le crime organisé (NCOZ) sont intervenus sur plusieurs sites en République tchèque ce mardi, notamment à Pardubice. Les informations provenant des serveurs d'information iROZHLAS.cz et Neovlivní.cz ont été confirmées à l'Agence de presse tchèque ČTK, sans plus de détails, par la porte-parole de la police militaire, et Jaroslav Ibehej, porte-parole du NCOZ, qui a déclaré que l'enquête de son département n'impliquait pas le ministère tchèque de la Défense ou l'armée.

Selon Neovlivní.cz, les détectives du NCOZ ont spécifiquement ciblé l'ancien maire de Pardubice, Martin Charvát (ANO).

La rue Pařížská (rue de Paris) à Prague est redevenue l'une des 20 artères commerçantes les plus chères du monde en termes de loyers. En Europe centrale et orientale, elle est classée première, et 11e dans toute l'Europe. C'est ce que révèle le classement de cette année de la société de conseil Cushman & Wakefield. La rue la plus chère du monde est à nouveau la partie supérieure de la Cinquième Avenue à New York.

Cushman & Wakefield a comparé 49 pays du monde entier en fonction des loyers les plus élevés atteints dans la rue commerçante la plus chère. Le loyer annuel le plus élevé dans Pařížská est de 2 700 euros (66 100 CZK) par mètre carré, ce qui en fait la rue la plus chère de Tchéquie pour la deuxième année consécutive, devant Na Příkopě.

La Tchéquie est le seul pays d'Europe centrale et orientale à figurer parmi les 20 premiers du classement. Le pays de la région le plus proche au classement est la Hongrie, qui occupe la 30e place. La Slovaquie est 42e, devant la Serbie, la Pologne, la Croatie, la Slovénie, la Roumanie et la Bulgarie.