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Un mémorial rappelant l’holocauste des Roms et des Sintis sous le Protectorat de Bohême-Moravie ouvrira ses portes le 3 février prochain sur le site de l’ancienne porcherie de Lety, dans les environs de la ville de Písek (Bohême du Sud). Les travaux de démolition avaient été achevés en fin d’année dernière, après que l’État tchèque a racheté la porcherie industrielle, construite dans les années 1970 sous le régime communiste, en 2018.

Le mémorial, qui comprendra une exposition intérieure permanente  et un sentier de la mémoire à l’extérieur, sera situé à l’endroit d’un camp de travail forcé pendant la Deuxième Guerre mondiale, comme l’ont confirmé les représentants du Musée tchèque de la culture rom, chargé de l’administration du site. Lundi, différents hommes politiques et personnalités y ont symboliquement planté les premiers des près de 14 000 arbres qui, à l’avenir, formeront une forêt qui symbolisera la communauté rom disparue.

Plus de 300 Roms sont morts à Lety durant la guerre et plusieurs centaines d’autres y ont été déportés vers les camps de la mort nazis.

Aucune évolution notable n’est attendue pour ce mardi, jour de la fête des Sáva. Nuages et grisaille restent très présents sur l’ensemble du territoire. Quelques précipitations sont possibles, notamment dans le sud-ouest du pays.

Les températures varient entre 9 °C en Bohême du Nord et 12 °C en Moravie du Sud ou Bohême de l’Ouest.

624 tonnes de produits alimentaires et d’hygiène ont été récoltées, samedi, à l’occasion de la collecte alimentaire nationale de l’automne. Il s’agit là d’un nouveau volume record pour cette grande journée de solidarité organisée deux fois par an par la Fédération tchèque des banques alimentaires.

Un peu plus de 1,1 million de repas pourront ainsi être préparés pour les personnes en situation de précarité. La collecte, à laquelle ont participé plus de 5 000 bénévoles dans quelque 2 500 magasins, se poursuit désormais en ligne jusqu’au 21 novembre.

Lors de la collecte précédente au printemps dernier,  la Fédération tchèque des banques alimentaires avait indiqué que le nombre de demandes d’aide avait fortement augmenté en l’espace d’un an (+30 %), en raison notamment de l’inflation.

Plus de trente représentants d’universités, majoritairement pragoises, ont signé un appel lancé aux institutions compétentes et à la direction des facultés et des départements afin d’empêcher la diffusion de l’antisémitisme dans le milieu de l’enseignement supérieur en Tchéquie. Selon eux, divers messages à caractère haineux ont été recensés dans les universités du pays ces dernières semaines et ils demandent donc que toutes les mesures légales soient prises pour lutter contre leur diffusion.

Adressée aux universitaires tchèques, leur lettre, dont les auteurs travaillent aux facultés des sciences sociales et des lettres de l’Université Charles, a été transmise à l’agence de presse ČTK.

Les auteurs de la lettre critiquent notamment l’arrachage d’affiches rappelant les victimes des enlèvements du 7 octobre, lorsque les terroristes du Hamas ont envahi le sud d’Israël depuis la bande de Gaza. Ils condamnent les slogans antijuifs et les appels au génocide des citoyens d’Israël qui, selon eux, ont résonné lors de manifestations pro-palestiniennes et sur les médias sociaux. « De nombreux étudiants de nos universités sont également impliqués dans ces activités », ont-ils souligné.