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Consacré à la peintre française Apolonia Sokol, le documentaire « Apolonia, Apolonia » a remporté le prix du meilleur film du festival international du film sur les droits de l’homme Jeden Svět (One World), dont la 25e édition à Prague s’est achevée jeudi soir. Le film raconte l’histoire de la jeune artiste née en 1988 à Paris, qui a été suivie pendant treize ans par la documentariste danoise Lea Glob.

Le film traitant du meurtre du jeune journaliste d’investigation Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová, qui avait bouleversé la société slovaque il y a quelques années - « Kuciak : l’assassinat d’un journaliste » du réalisateur américain Matt Sarnecki - a, lui, remporté le prix du public.

S’il a donc refermé ses portes à Prague, le festival, qui est un des plus importants événements du genre dans le monde, se poursuit jusqu’à dimanche dans de nombreuses autres villes tchèques.

Le ministère de la Justice et la chargée des droits de l’Homme Klara Simackova ont annoncé ce jeudi que le changement de sexe entérine par l’administration ne s’accompagnerait plus d’une obligation de castration, comme c’était le cas jusqu’à présent.

Selon un nouvel amendement à la loi, le changement de sexe administratif ne nécessitera désormais plus qu’une déclaration de la personne et une recommandation médicale. La Tchéquie est un des derniers pays de l’Union européenne à exiger la castration dans ce type de situation.

L’industrie musicale tchèque a connu une croissance de 13,7 % en glissement annuel l’année dernière, selon les chiffres de la filiale tchèque de la Fédération internationale de l’industrie phonographique. La musique enregistrée a généré 1,637 milliard de couronnes en 2022.

Plus de la moitié de cet argent provient des ventes numériques, tandis que le streaming a augmenté d’un cinquième. L’album le plus vendu dans le pays en 2022 était « Příběhy a sny » du rappeur tchèque Viktor Sheen.

Ce jeudi matin, le président Petr Pavel s’est rendu au Sénat où il s’est adressé à ses membres. C’est la toute première institution constitutionnelle où le chef de l’Etat s’est rendu, trois semaines après son entrée en fonction. Il s’agit aussi de la première présence du président tchèque à une séance du Sénat depuis mai 2014, lorsque Miloš Zeman s’était adressé aux sénateurs. Le discours du chef de l'Etat a duré une vingtaine de minutes.

Cette année, les mandats de sept juges constitutionnels au total arrivent à leur terme, dont trois au début du mois de mai. Ce sont les sénateurs qui approuvent les nominations du président à la Cour constitutionnelle. Le président Petr Pavel a fait savoir qu’il avait l’intention de ne nommer que les candidats dont les qualités ne faisaient aucun doute, ainsi qu’il l’a déclaré devant les sénateurs.